Un prêtre catholique a sévèrement recadré ses fidèles sur les limites à ne pas franchir. Entre familiarités, appels nocturnes, confidences inappropriées et demandes financières répétées, l’abbé Prince Chidi Philip dit vouloir préserver la dignité de sa vocation et rétablir un cadre sain dans ses interactions quotidiennes.
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Dans un message largement partagé sur les réseaux sociaux, l’abbé Prince Chidi Philip a tenu à rappeler avec fermeté les limites nécessaires à préserver dans la relation entre un prêtre et ses fidèles. Selon lui, certains comportements observés ces derniers mois franchissent les bornes et risquent de porter atteinte au caractère sacré de sa mission.
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L’homme de Dieu dit constater une multiplication de messages privés, d’appels tardifs ainsi que de familiarités qu’il juge inappropriées. « Il est temps de rebâtir le mur de Jérusalem autour de ma vocation », écrit-il pour illustrer sa décision de rétablir un cadre clair dans les interactions quotidiennes.
Des appellations jugées déplacées
Le prêtre invite d’abord les fidèles à s’en tenir aux titres reconnus par l’Église catholique. L’appeler “Daddy” ou “Papa” n’est pas approprié, souligne-t-il, rappelant qu’il n’est ni un père biologique ni un mentor familial. Pour lui, ces expressions contribuent à entretenir une confusion peu compatible avec son ministère.
Des confidences inadaptées et des demandes hors cadre
L’abbé Prince Chidi Philip déplore également que certaines personnes l’approchent pour des conseils d’ordre intime ou conjugal, estimant que ce type de demandes relève de professionnels formés : thérapeutes, conseillers matrimoniaux ou personnes mariées expérimentées. « Je ne suis pas un sexologue », précise-t-il.
Le religieux affirme aussi recevoir de nombreux appels nocturnes de fidèles cherchant simplement à discuter. Il rappelle que, comme tout être humain, il a besoin de repos et qu’il n’assure pas une permanence téléphonique 24 h/24.
Pressions financières et insistance en ligne
Un autre point soulevé concerne les sollicitations financières récurrentes. Le prêtre dit comprendre les difficultés de ses fidèles mais rejette l’idée qu’un prêtre soit considéré comme une source de “petits prêts urgents”. Les aides qu’il apporte, insiste-t-il, relèvent de sa discrétion et de son discernement spirituel.
Il appelle également à plus de patience et de mesure dans les échanges en ligne, dénonçant l’envoi massif de messages répétés ou d’appels manqués lorsqu’il ne répond pas immédiatement. Selon lui, ce comportement perturbe son ministère.
Tentatives de familiarité excessive
Le prêtre met en garde contre certaines approches qu’il juge ambiguës, notamment de femmes qui lui proposent un accompagnement financier ou manifestent un intérêt sentimental. Il rappelle clairement qu’il n’est pas disponible et que ce type de démarche menace la vocation sacerdotale.
Préserver la dimension sacrée du ministère
Pour l’abbé Prince Chidi Philip, ces mises au point ne visent ni à blâmer ni à s’éloigner des fidèles, mais à protéger la dignité et la mission du prêtre. Il assure prier pour tous et demande en retour des prières pour rester fidèle à sa vocation. « L’amour sans limites devient confusion, et la confusion ne vient pas de Dieu », souligne-t-il.
L’appel du religieux, largement commenté sur les réseaux, relance le débat sur les relations entre prêtres et fidèles à l’ère des messageries instantanées, où les frontières entre vie privée, accompagnement spirituel et demandes personnelles tendent parfois à s’effacer.
Marc Le Sucré (+22892196799)
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