Pour une affaire de tontine, un coiffeur coupe l’oreille gauche à un homme et se retrouve en prison

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Au Bénin, un coiffeur est condamné à 5 ans de prison ferme, jeudi 15 décembre 2022 par le tribunal d’Abomey-Calavi, pour avoir coupé l’oreille gauche à un homme. Selon les informations rapportées par un site local, le coiffeur en question a reconnu les faits et a expliqué au juge en charge de son dossier qu’il a agi sous l’emprise de l’alcool.

Les faits de cette histoire mélodramatique se sont passés en Septembre 2021. Dans la commune d’Abomey-Calavi, les membres d’un groupe de tontine se sont réunis pour discuter un lundi 13 septembre 2021. Au cours de la réunion, un membre du groupe, coiffeur de formation n’a pas digéré la manière dont les autres lui ont parlé par rapport à sa défaillance dans le payement de ses frais de cotisation. Une dispute s’est éclatée entre lui et un membre du groupe.

Dans ce méli mélo, le coiffeur avant d’arracher le pavillon de l’oreille gauche de ce membre, s’est saisi d’un tournevis pour lui blesser cou. Après avoir commis l’irréparable, le coiffeur fut arrêté et conduit au commissariat où il sera placé sous mandat de dépôt le 16 septembre de cette même année. En décembre 2022, au cours de son procès, le coiffeur affirme avoir agi sous l’emprise de l’alcool.

Pour la représentante du ministère public, cet argument n’est pas convainquant. Elle a demandé au tribunal de condamner l’accusé à 10 ans de prison ferme après avoir démontré la gravité de l’infraction. L’avocat de l’accusé qui a imploré la clémence du tribunal, a précisé que la partie civile a largement contribué dans la commission de l’infraction c’est-à-dire qu’ils ont provoqué la bagarre.

Par ailleurs, l’avocat de l’accusé, a aussi demandé au juge d’appliquer la loi douce à l’égard de son client et de ne pas suivre les réquisitions du ministère public. Dans son délibéré, le juge a reconnu l’accusé coupable de coups et blessures volontaires ayant entraîner une infirmité permanente. L’accusé est condamné à 5 ans de prison ferme.

La rédaction

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