Les actes terroristes et l’extrémisme violent remettent en cause non seulement les fragiles équilibres socioéconomiques et politiques nécessaires à l’émergence des nations fiables mais aussi génèrent des douleurs indescriptibles en raison des ravages qu’ils occasionnent en termes de pertes de vies humaines, de dégâts matériels et de trafics illicites de tout genre. Tels sont les propos de la présidente du Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) lors d’une session de renforcement des capacités des Comités locaux de paix (CLP) de la région des savanes qui s’est déroulée mardi 14 février 2023 à l’hôtel Concorde.
Face aux attaques terroristes et de l’extrémisme violent, les responsables du HCRRUN ont jugé bon d’associer les Comités locaux de Paix (CLP) à la lutte. L’objectif de cette session de renforcement des capacités des CLP est d’outiller les participants sur les techniques d’écoute des communautés victimes de l’extrémisme violent et d’aider ces derniers à surmonter leurs traumatismes.
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Pour Awa Nana-Daboya, la présidente du HCRRUN, le choix des CLP n’est pas fortuit. « Devant les actes odieux qui affligent notre peuple, les togolaises et togolais sont unis comme un seul homme. En choisissant prioritairement les Comités locaux de paix comme groupe cible pour suivre cette session de renforcement de capacités, le HCRRUN entend permettre à ces structures d’imprimer à leurs actions une nouvelle dynamique en adéquation avec le combat engagé par l’Etat togolais contre l’extrémisme violent. Il ne pouvait en être autrement lorsqu’on sait l’importance de la collaboration qui existe entre les CLP et les autorités locales d’une part, et d’autre part, le rôle de mobilisation des populations que jouent les membres de ces structures dans leurs communautés respectives » a expliqué Awa Nana-Daboya, la présidente du HCRRUN.
Au cours de cette session de renforcement des capacités, des exposés et communications sur des thématiques en lien avec le fléau seront au rendez-vous. Les experts du domaine mettront un accent particulier sur la tolérance culturelle et religieuse qui a toujours caractérisé le peuple togolais.
Notons que la session de renforcement a été présidée par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehane en présence de plusieurs personnalités à l’instar du préfet d’agoè. Une trentaine des membres des Comités locaux de paix prend part à cette formation.
Marc GNAZOU