Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) de la Suisse réunit le Conseil de l’Entente (CE) à Lomé. Les travaux ont démarré ce jeudi pour 3 jours. C’est dans le cadre du cycle de rencontre et de partage d’expériences entre les acteurs des 5 États de l’organisation. L’objectif est de travailler en mettant l’accent sur la dimension préventive de la lutte contre l’extrémisme violent.
La rencontre de Lomé se tient après le premier atelier régional à Abidjan en 2018, et le second à Ouagadougou en mai 2019. Ce troisième atelier régional a lieu dans le cadre de la Prévention de l’extrémisme violent (PEV) dans l’espace. Une centaine de participants venant du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Ghana et du Togo prennent part à cet atelier.
Ils sont des experts en sécurité de l’organisation, de structures nationales chargées de la défense, de la décentralisation et de la gestion des frontières, d’élus nationaux et locaux, de représentants des communautés locales, d’analystes chercheurs et de représentants régionaux.
Ceux-ci travaillent pendant 3 jours à comprendre comment le dialogue peut être mis au service de la prévention de la violence.
Ensemble, les acteurs vont évaluer les enjeux de la prévention de la violence et les réponses à apporter au niveau local et enfin à échanger sur le dialogue comme outil de prévention de la violence et de gouvernance contribuant à la paix.
« Cette rencontre de Lomé vise à favoriser une mise en situation de chacun des acteurs par rapport à l’expérience de prévention de l’extrémisme violent. Il s’agit aussi d’échanger sur les réponses de fond face à la menace extrémiste. Nous allons faire également un état des lieux des politiques publiques en matière de prévention de l’extrémisme violent, échanger sur la complémentarité des rôles des différents acteurs de la prévention de l’extrémisme violent en fonction de leur apport et responsabilités respectives », a expliqué Yark Damehame, ministre de la sécurité et de la protection civile.
Selon le Secrétaire Exécutif Adjoint du Conseil de l’Entente, Idi Ali, il reste encore des défis importants à relever pour sécuriser les territoires nationaux des Etats dans la durabilité.
« C’est ce qui rend nécessaire la poursuite au niveau national et à l’échelle régionale des échanges et du partage des expériences entre divers acteurs de l’espace entente afin d’identifier des bonnes pratiques pour renforcer la mise en œuvre concrète de la prévention de l’extrémisme violent. C’est le but de ce troisième atelier régional », a-t-il laissé entendre