La communauté africaine célèbre pour la 61 ème fois, la Journée Internationale de la Femme Africaine (JIFA) ce lundi 31 juillet 2023. Pour la ministre de l’Action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, il est important de travailler à relever un certain nombre de défis qui subsistent encore, notamment en matière d’entrepreneuriat et d’autonomisation économique des femmes, d’accès à l’information et aux technologies adaptées.
L’Organisation Panafricaine des Femmes (OPF) invite chaque année les pays membres à célébrer le 31 juillet, la Journée Internationale de la Femme Africaine (JIFA) autour d’un thème afin de créer l’opportunité d’évaluer les progrès réalisés dans le domaine de l’égalité des sexes et d’intensifier les débats sur les droits de la femme et le développement en Afrique. Le thème retenu cette année au plan continental est : « le savoir-faire et le potentiel des femmes au service de la paix en vue d’accélérer la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ».
Ce thème, selon la ministre Apédoh-Anakoma, s’inscrit dans la dynamique de la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, qui envisage « une Afrique prospère dont le développement est piloté par ses populations, tirant pleinement parti de leur potentiel, en particulier ses femmes et ses jeunes, et s’occupant de ses enfants ».
Pour sa part, le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, s’inscrivant dans cette dynamique, met en œuvre depuis 2019 un programme de renforcement des capacités des femmes commerçantes des marchés du Togo, qui a touché à ce jour 598 femmes sur l’ensemble du territoire national. Après avoir énuméré les efforts du Togo dans le domaine, la ministre Apédoh-Anakoma affirme qu’il y a encore des défis à relever.
« L’occasion me semble indiquée d’illustrer les multiples efforts consentis par le Gouvernement en termes de facilitation d’accès aux financements par les femmes, à travers les différentes initiatives et réformes telles que l’amélioration du climat des affaires, la part des marchés publics réservée aux femmes et aux jeunes. Pour consolider, pérenniser et porter à grande échelle les acquis issus de ces initiatives, il est important de travailler à relever un certain nombre de défis qui subsistent encore, notamment en matière d’entreprenariat et d’autonomisation économique des femmes, d’accès à l’information et aux technologies adaptées », a indiqué la ministre Apédoh-Anakoma.
Dans le cadre de la célébration de cette journée, le Gouvernement, à travers le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, entend mener des actions de sensibilisation à l’endroit des groupements et coopératives féminins et mixtes exerçant dans le commerce à petite échelle et transfrontalier afin de les édifier davantage sur les opportunités qu’offre la ZLECAF, tout en les exhortant à la culture de la paix et du vivre- ensemble dans leurs communautés.
Notons que cette journée offre aux femmes d’Afrique un cadre d’échanges avec leurs gouvernements sur les contraintes majeures à leur bien-être et au développement du continent.
Marc GNAZOU