La DMP empêchée de mener des activités à Bafilo et à Kara : voici ce qui s’est réellement passé

La DMP empêchée de mener des activités à Bafilo et à Kara : voici ce qui s’est réellement passé

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La conférence des présidents de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), informe la population togolaise d’un fait hors loi. Selon les responsables de la conférence des présidents, les délégations de la DMP en mission de sensibilisation et d’échanges avec ses militants et sympathisants à Bafilo et à Kara, ont été empêchées de mener leurs activités. Voici ce qui s’est réellement passé.

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE LA DYNAMIQUE POUR LA
MAJORITÉ DU PEUPLE (DMP) TOGO :

La DMP victime une fois encore des entraves des milices du régime RPT/ Unir à Kara. Jusqu’où le RPT Unir veut conduire le
Togo ?

Le week-end du 14 au 15 octobre 2023 a été un moment de grandes perturbations pour les responsables de la DMP en déplacement dans la partie septentrionale du Togo.

En effet, les délégations de la DMP en mission de sensibilisation et d’échanges avec ses militants et sympathisants à Bafilo et à Kara, ont été empêchées de mener leurs activités.

A Bafilo, des éléments de la gendarmerie nationale faisant preuve d’un zèle sans mesure, ont empêché la tenue d’une rencontre organisée par un élu local dans un lieu privé, en menaçant de lancer des gaz lacrymogènes qu’ils exhibaient. Pour ne pas exposer inutilement les participants à la violence, les responsables de la DMP après avoir en vain essayé de ramener à la raison les gendarmes, ont dû arrêter la rencontre en cours.

A Kara dans la préfecture de la Kozah, c’est une bande de miliciens à la solde du régime en place qui se sont occupés d’interdire avec violence et avec de graves menaces la réunion que devait tenir l’équipe de la DMP.

La scène était surréaliste à Kara plus précisément à Lama kpeda, au centre communautaire de Kpanda ce dimanche 15 octobre dans l’après-midi. Les militants et sympathisants de la DMP,
fortement mobilisés, attendaient dans la cour du centre communautaire, l’arrivée de leurs responsables venus de Lomé sur les lieux de la réunion. A leur arrivée, et au moment où les participants cherchaient à rentrer dans la salle réservée pour la réunion, certains individus ont surgit et ont bloqué l’entrée de la salle en disant que personne n’a le droit de tenir une réunion de l’opposition à Kara.

Des échanges houleux se sont engagés entre les membres de la délégation et ces individus connus d’ailleurs par plusieurs militants comme étant de la milice du régime RPT/ Unir en raison des menaces qu’ils ont proférées et exécutées par le passé. Des altercations ont eu lieu entre ces milices et les responsables de la DMP qui ont été violentés et menacés d’atteinte à leurs vies et celles de leurs familles, de mise à feu de leurs véhicules s’ils insistaient à tenir leur réunion. Pour éviter toute dégénérescence de la situation, la délégation a dû annuler la réunion à cet endroit.

Les personnes ayant participé à ces basses manœuvres de perturbations et de menacessont identifiées
et sont les suivantes :
Les sieurs Karabou, proviseur au Lycée de Sarakawa et Kissem Palouki, censeur au Lycée de Simondè sont les instigateurs de cette opération. En témoignent leurs messages audios en notre possession.

Les chefs des milices utilisés sont :
1) Kpanake P. Ange alias El bech responsable de taxi moto à Kara ;
2) Koumaï Siba responsable de taxi moto ;
3) Agnang Jean responsable de taxi moto ;
4) Ani alias Adebayor.


La DMP estime que ces actes posés par ces personnes reconnues comme milices du RPT Unir sont assez graves et constituent une menace réelle pour notre vivre ensemble sur la terre de nos aïeux.

La DMP exige du gouvernement que toute la lumière soit faite sur cette affaire qui ne peut être classée comme un fait divers et que les responsabilités soient situées pour les Togolais.

La DMP dénonce avec la dernière vigueur ces actes d’une autre époque, qui ne sont pas de nature à préserver la paix sociale telle que vantée par le ministre Robert DUSSEY lors de son dernier discours à la tribune des Nations Unies. Ces actes ne sont pas non plus de nature à favoriser la cohésion sociale dont notre pays a besoin en ce moment pour faire face aux attaques terroristes qui endeuillent notre pays depuis plus de deux (02) ans déjà.

La DMP se réserve le droit de porter plainte contre les auteurs bien identifiés de ces actes dignes des gens hors la loi.

Il est incompréhensible et regrettable qu’au moment où les peuples africains cherchent un peu partout à s’affranchir de la domination impérialiste et de l’influence des réseaux mafieux qui retardent le
développement de nos pays depuis leurs indépendances à ce jour, certains individus de surcroit responsables de l’éducation de nos enfants se prêtent à ces pratiques nocives et honteuses qui sont l’apanage des pouvoirs dépourvus de toute légitimité.

La DMP interpelle le gouvernement pour prendre au sérieux les menaces proférées par ces miliciens à l’endroit de ses dirigeants nationaux et locaux. Elle tiendrait pour responsables ces miliciens de tout ce qui pourrait arriver de grave à ses militants qui ont fait l’objet de ces menaces.

La DMP exhorte tout le peuple Togolais en général et aux populations de la région de la Kara et des autres régions du Nord Togo à se départir de toute peur et à redoubler leur résistance en vue de la grande mobilisation en cours pour enfin sortir notre pays de la servitude et la misère qu’on nous
impose.

Fait à Lomé, le 17 octobre 2023

La Conférence des Présidents

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