Togo : Nouvelle Vision se mobilise contre les violences faites aux femmes

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Le parti Nouvelle Vision a organisé ce samedi une causerie-débat sur les questions des violences basées sur le genre. S’inscrivant dans le cadre de la commémoration de la Journée Internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, cette activité dirigée par la branche féminine du parti était axée sur le thème « Agissons ensemble ».

Chaque 25 novembre, le monde entier commémore la Journée Internationale de la Lutte contre les Violences faites aux Femmes. C’est une journée spéciale au cours de laquelle plusieurs organisations de la société civile majoritairement, se mobilisent contre ce mal. Pour cette édition, la Nouvelle Vision, un parti qui fait des causes sociales, son cheval de bataille, s’est invitée dans la lutte. « Pour nous, il s’agit un engagement ordinaire et normal. En tant qu’acteur majeur de la politique dans notre pays, pour de telles causes, nous ne pouvons pas rester en arrière. Sauver les femmes des violences injustifiées et méchantes est un pan important de la lutte pour le renforcement des droits humains dans notre pays. Nous sommes concernés à tous les niveaux », a expliqué Dr. Kodjovi Thon, le Président National du parti.

Une cadre de sensibilisation

Pour mettre un accent particulier sur la journée, le parti a organisé une causerie-débat qui a mobilisé plusieurs femmes et hommes dont les militantes et militants sous le thème :  »Agissons ensemble ». « Il est vrai qu’avec le lot de mécanismes et d’instruments juridiques dont nous disposons au Togo, on peut penser que les violences faites aux femmes tendent à disparaitre. C’est une fausse observation. Le fait est que les violences en question sont encore omniprésentes partout. Malheureusement nous n’avons pas toujours les yeux pour les voir, autant les bourreaux que les tierces personnes. Les victimes seules souffrent. Ce cadre nous permet de sensibiliser, de communiquer pour un changement de comportement autour de nous », a indiqué Akouvi Honkou, experte-communicatrice sur les questions du genre.

Notons que lors de sa communication, la spécialiste a fait un détail sur les types violences qui ne sont pas que toujours physiques, les instruments juridiques, les lieux de violence qui ne sont pas toujours domestiques et sur les auteurs de ces forfaits qui ne sont pas toujours des hommes. « Nous avons appris beaucoup de choses aujourd’hui. Certains mythes qui nous empêchent de recourir à la police aussi ont été levés. L’aspect de la justice traditionnelle aussi a été évoqué. Nos objectifs ont véritablement été atteints. Nous sommes maintenant armées pour agir ensemble afin d’abattre ce fléau », a pour sa part, conclu Liliane Dedey, coordinatrice des NOVI Women, la branche féminine du parti Nouvelle Vision.

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