Le ministre Robert Dussey : « La mise en place d’un mois de l’amnistie est une initiative louable de notre… »

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Le ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur, Robert Dussey a indiqué, lundi 05 septembre, que la mise en place d’un mois de l’amnistie en Afrique est une initiative louable de l’institution continentale. Le ministre a fait cette déclaration lors du lancement officiel de la commémoration du mois de l’amnistie en Afrique pour 2022 à Lomé.

Organisée pour la première fois au Togo, la commémoration du mois de l’amnistie a pour but d’encourager la remise et la collecte des armes illégalement détenues en Afrique. Ouvrant les travaux, le professeur Robert Dussey précise que cette commémoration trouve son fondement dans le contexte sécuritaire africain.

« Aujourd’hui nous pouvons dire que la circulation illicite des armes à petit calibres est un handicap réel pour la paix et la sécurité sur le continent. C’est pourquoi la mise en place d’un mois de l’amnistie est une initiative louable de notre institution continentale. Elle trouve son fondement dans le contexte sécuritaire africain où les conflits persistent malheureusement et alimentés par des facteurs multiformes et par la tendance des civiles à acquérir des armes pour se protéger » a indiqué le ministre Robert Dussey.

Quant à l’ambassadeur Bankole Adeoye, Commissaire de l’Union africaine aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, c’est maintenant qu’il faut faire taire les armes en Afrique. Dans une allocution prononcée pendant la cérémonie d’ouverture officielle, Bankole Adeoye disait : « Faisons taire les armes maintenant, pas en 2030 ».

Plusieurs personnalités ont pris part à ce lancement officiel à savoir l’ambassadrice Amma Adomaa Twum-Amoah, présidente du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, Adedeji Ebo, haut représentant adjoint des Nations unies, et le professeur Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur. La circulation des armes en Afrique est un marché noir qui profite à des individus aux desseins obscurs, tapis dans l’ombre.

Notons que dans l’après-midi une destruction symbolique des armes illicites récupérées par les autorités togolaises a eu lieu. Le vernissage des œuvres d’art sur la paix a mis fin aux activités matinales.

Marc GNAZOU

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