L’autonomisation des femmes et la lutte contre l’extrémisme violent au cœur d’une conférence au siège des Nations Unies

L’autonomisation des femmes et la lutte contre l’extrémisme violent au cœur d’une conférence au siège des Nations Unies

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La 68 ème Session de la commission de la condition de la femme s’est déroulée du 11 au 15 mars 2024 à New York au Etats Unis. Parallèlement à cet évènement, le Togo a organisé une conférence débat autour du Thème, « Renforcer la résilience socio-économique des femmes et des jeunes pour prévenir l’extrémisme violent ».

La ministre de l’Action sociale de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation madame Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma et sa délégation ont au cours de cette session parallèle, présenté les efforts du gouvernement togolais et de ses partenaires pour le renforcement de la résilience socio-économique des femmes et des jeunes dans un contexte de crise lié à la situation au Nord du Togo, particulièrement issue de la situation du sahel.

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L’autonomisation économique des femmes est perçue comme l’une des voies idéales pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’éradication de la pauvreté. Elle leur permet de prendre une part active aux actions de développement à travers leurs contributions à la vie publique. Elle favorise également leur indépendance financière et contribue à l’amélioration des relations au sein des familles et des communautés.

Depuis quelques années, l’humanité est confrontée à une montée préoccupante de la criminalité et de l’extrémisme violent. Cette situation qui constitue un affront aux valeurs aux objectifs et aux principes régissant les Nations-Unies est une menace pour la paix et la sécurité, pour les droits humains et le développement durable.

Ce phénomène, non seulement accentue le climat de peur et d’insécurité, mais aussi, affecte les efforts des gouvernants pour garantir la sécurité aux populations et leur permettre de vaquer librement à leurs activités.

Pour une lutte efficace contre ce phénomène il est essentiel de s’attaquer à ses causes profondes, notamment les inégalités socio-économiques et les vulnérabilités auxquelles sont confrontées les populations, en particulier les femmes et les jeunes.

Au regard de ces considérations, le Togo a organisé, à l’occasion de la 68ème session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW-68), un évènement parallèle au siège des Nations Unies à New York sur le thème : « Renforcer la résilience socio-économique des femmes et des jeunes pour prévenir l’extrémisme violent ».

Les partenaires du Togo, à savoir le bureau pays du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) le Plan International Togo et la GIZ ont contribué à l’organisation de cette session parallèle. L’objectif général de cet évènement est de partager les expériences du Togo en matière d’autonomisation des femmes et des jeunes, de lutte contre l’extrémisme violent et de renforcement des partenariats.

La délégation togolaise a au cours de cette session parallèle, partagé avec les partenaires, les initiatives du Togo en matière d’autonomisation des femmes, l’insertion professionnelles des jeunes et la lutte contre l’extrémisme violent. Le Togo a cours des échanges, pris connaissance des expériences des autres pays pour une amélioration de stratégies.

A travers cette initiative, la délégation togolaise a suscité de nouveaux partenariats pour une mise à l’échelle des programmes et projets relatifs au renforcement de la résilience des femmes et des jeunes, face à l’extrémisme violent.

« Conformément au programme de Beijing, aux ODD, à l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des cadres d’orientation de la CEDEAO, l’ambition du Togo est d’être un pays émergent à l’horizon 2030. Dans cette perspective, le Togo, grâce à la volonté politique de Son Excellence Monsieur Faire Essozimna Gnassingbé a pris des initiatives pour la lutte contre la pauvreté et pour la promotion des droits de la femme, notamment leur autonomisation économique et leur participation effective à la prise de décision à tous les niveaux du processus de développement », a relevé la ministre togolaise de l’Action sociale de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation madame Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma au cours de son discours d’ouverture des travaux de cette session parallèle.

Depuis quelques années, le Togo est confronté à une montée préoccupante de la crise sécuritaire dans le Nord du pays, qui se manifeste par des attaques répétées des communautés, affectant ainsi les efforts de développement du pays. Les femmes, les jeunes et les enfants en sont les principales victimes.

Pour faire face à cette situation, madame Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma a souligné que le Togo, sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé a initié et renforcé des mesures en faveur de ces groupes cibles.

Des mesures qui ont été présentées à la Communauté internationale au cours de cette session parallèle. Convaincue que seule une approche multisectorielle et multipartenaire peut permettre d’agir efficacement et durablement contre ce phénomène, la délégation togolaise a saisi cette occasion pour faire des plaidoyers de mobilisation de plus d’acteurs et de ressources en faveur du Togo.

Les partenaires au développement, la Vice-présidente du CENA de la Côte d’Ivoire, les Ambassadeurs du Burkina Faso, du Mali, de la CEDEAO et les différentes délégations qui ont participé à cette session parallèle ont apprécié et félicité l’initiative du Togo et les résultats issus des efforts consentis par les autorités togolaises pour améliorer le bien-être des togolais en général et des femmes en particulier.

La ministre de l’Action sociale de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation madame Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma a au nom de sa délégation exprimé sa gratitude à tous les participants qui ont enrichi les débats de cette conférence à travers leurs différentes interventions de même que l’ensemble des partenaires du Togo notamment le bureau de pays du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), Plan International Togo et la GIZ qui ont contribué à l’organisation de la présente session.

La rédaction

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