L’Assemblée Nationale a adopté en sa 4 ème séance plénière la révision de la Constitution togolaise, instaurant la 5e République. Cette nouvelle constitution repose sur trois piliers notamment le renforcement de la démocratie, la stabilité gouvernementale et l’adaptation aux évolutions sociopolitiques.
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Le Togo évoluera dorénavant dans un régime parlementaire avec un rôle accru pour l’Assemblée nationale et le Sénat.
Selon un expert, cette nouvelle constitution qui consacre un mandat unique de 6 ans, réduisant les prérogatives du PR en lui laissant qu’un rôle symbolique de représentation, les réformateurs ont donné un véritable coup de marteau à certains analystes.
La nouvelle constitution devra-t-il ajouter, renforcera le contrôle citoyen de l’action gouvernementale et rendra le président du conseil, chef de gouvernement plus redevable envers ceux qui l’ont élu, et par ricochet, envers le peuple. En effet, le régime présidentiel a montré ses limites.
Un Premier ministre nommé, redevable plutôt au président de la République qu’au parlement, ne se sent pas obligé de répondre aux convocations des élus du peuple. De même, certains ministres osent ignorer les convocations des députés. Ces écarts sont désormais révolus.
Le peuple et ses représentants à l’hémicycle demanderont des comptes au dirigeant de l’exécutif. De plus, les institutions de lutte contre la corruption ont obtenu un mandat renforcé avec la possibilité de s’autosaisir et d’infliger des sanctions aux indélicats.
Avec InterfaxPress