HCRRUN : Les réparations mémorielles au cœur d’un atelier national au Togo

HCRRUN : Les réparations mémorielles au cœur d’un atelier national au Togo

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Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) organise un atelier national d’échanges et de renforcement des capacités sur les réparations mémorielles en justice transitionnelle au Togo. Lancé officiellement mardi 09 décembre 2024, cet atelier, qui va durer trois jours, a réuni des acteurs politiques, des universitaires, des personnalités influentes et des membres de la société civile.

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Selon la présidente du HCRRUN, Mme Awa Nana-Daboya, l’atelier permettra de débattre des interactions entre l’histoire comme science et la mémoire comme expression sociale du passé. À en croire la présidente, il s’agit d’appréhender avec finesse les difficultés liées à l’élaboration et à l’exécution des lois et des réparations mémorielles dans la reconstruction des sociétés traumatisées, notamment celle du Togo.

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« Ce condensé sur les réparations mémorielles et les obstacles inhérents à leur réalisation donnent une idée sur l’ampleur et la complexité de la tâche qui attend le HCRRUN et le peuple togolais dans son ensemble. D’où l’organisation de la présente rencontre dont l’objectif premier est de favoriser une compréhension partagée des réparations mémorielles préconisées par la CVJR. En d’autres termes, la finalité de cet atelier d’échanges est d’amener la communauté nationale à avoir une compréhension commune des réparations mémorielles et de susciter l’adhésion des populations et des décideurs à leur mise en œuvre », a souligné Awa Nana Daboya, présidente du HCRRUN.

Ouvrant les travaux au nom du président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, le ministre de la justice et de la législation, Nahm-Tchougli affirme que, ces réparations mémorielles symbolisent une pierre supplémentaire pour l’édifice de réconciliation nationale, un processus essentiel pour guérir les blessures du passé.

« La justice mémorielle, souvent perçue comme un processus complexe et sensible, est pourtant essentielle pour la construction d’une société pacifique et réconciliée. Elle permet de reconnaître les injustices du passé, de rendre hommage aux victimes et de prévenir les risques de nouvelles violences », a laissé entendre Nahm-Tchougli.

Il sied de rappeler que plusieurs thématiques seront abordées au cours de cet échange national à savoir : « Place de la mémoire dans les sociétés sortant de crises » ; « Lois et réparations mémorielles dans les processus de justice transitionnelle : dilemmes et opportunités » et « Les réparations mémorielles au Togo : enjeux et défis ».

Marc Y Essowè GNAZOU (92 19 67 99)

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