Le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) a outillé, jeudi 14 novembre 2024, les journalistes, activistes et blogueurs sur le cadre légal en vigueur au Togo. Selon Ghislain Nyaku, le directeur exécutif du CACIT, cette formation dénommée « Café Juridique » s’inscrit dans le cadre du projet « Promouvoir la liberté d’expression et des médias, et protéger les défenseurs des droits des l’homme au Togo ».
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En effet, le projet « Promouvoir la liberté d’expression et des médias, et protéger les défenseurs des droits des l’homme au Togo » est porté en consortium par l’Institut Panos, l’Observatoire Togolais des Médias (OTM) et le Réseau Africain des Femmes, Médias, Genre et Développement (FAMEDEV) grâce à l’appui financier de l’Union Européenne. L’objectif principal de ce « Café Juridique », est d’approfondir la connaissance du cadre légal et les dispositions permettant de respecter les codes d’éthique et de déontologie exigés par la profession de journaliste.
« Nous avons organisé ce café Juridique pour permettre aux professionnels de médias de connaître d’avantage leurs droits mais aussi les limites légales dans lesquels ils peuvent s’exercer en toute tranquillité. Cette rencontre a permis de familiariser les journalistes, les activistes et les blogueurs sur les textes nationaux qui garantissent, la jouissance de la liberté d’expression mais aussi sur comment cette jouissance est encadrée. Oui à la liberté d’expression, mais aussi comme le disent les textes internationaux, il faut que cette liberté soit exercée dans le respect de loi », a révélé Ghislain Nyaku, directeur exécutif du CACIT.
Faut-il préciser que deux panels à savoir « le cadre légal du journalisme » puis « quelle protection juridique pour les blogueurs et activistes au Togo », ont meublé la rencontre ? Lors de ces panels, les communicateurs ont mis l’accent sur la liberté d’expression et de la presse mais également sur les normes réglementant la profession.
« Si l’arsenal juridique togolais met l’accent sur la liberté d’expression et de la presse, encore faut-il que les journalistes aient connaissance des limites légales dans lesquels ils peuvent s’exercer en toute tranquillité. Les professionnels des médias sont confrontés à de nombreux risques dans l’exercice de leur activité. La méconnaissance des normes réglementant leur profession peut les conduire à compromettre la transparence de leur travail, de leurs sources ou même de leur propre intégrité. Le cadre légal est ainsi un mécanisme de protection contre la manipulation et la répression », a précisé Me Ferdinand Amazohoun, avocat à la Cour, membre du collectif des avocats du CACIT.
Il sied de rappeler que le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) compte organiser un autre Café Juridique dans les jours à venir afin de permettre aux professionnels de médias de mieux user de leur droit à la liberté d’expression et d’information. Une vingtaine d’acteurs clés ont pris part à ce « Café Juridique ».
Marc Le Sucré (92 19 67 99)
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