Cancer du sein et du col de l’utérus : La campagne de sensibilisation et de dépistage lancée

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Le mois d’octobre est un mois dédié au renforcement des actions de lutte contre le cancer. C’est dans ce sens que le Mouvement des Femmes Unir (MFU), en collaboration avec l’Association des Sages-Femmes du Togo (ASSAFETO), a initié une campagne nationale de sensibilisation, de dépistage et de prévention des cancers du sein et du col de l’utérus.

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La cérémonie de lancement officiel de cette campagne a été présidée ce mardi 10 octobre 2023 à Lomé par la ministre de l’Action sociale de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation madame Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma.

« Octobre rose » est un évènement de haute portée car il s’agit, pour chaque citoyen d’exprimer un élan de solidarité dans la lutte contre le cancer. Ce mois est un moment de prédilection pour une campagne intense de communication et de sensibilisation sur l’intérêt vital du dépistage, seul gage de la lutte efficace contre le cancer du sein et du col de l’utérus. Le Mouvement des Femmes Unir (MFU), en collaboration avec l’Association des Sages-Femmes du Togo (ASSAFETO), l’a bien compris.

Les deux mouvements ont initié une campagne nationale de sensibilisation, de dépistage et de prévention des cancers du sein et du col de l’utérus. Cette campagne a été officiellement lancée ce mardi 10 octobre 2023 à Lomé par la ministre de l’Action sociale de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation madame Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma.

Le désir de la ministre en charge de l’action sociale

En lançant officiellement cette campagne, la ministre en charge de l’Action sociale a souhaité que ce mois d’« octobre rose » soit placé sous le signe de la solidarité envers les plus défavorisées qui sont, aussi souvent, les moins informées.

« Je voudrais particulièrement exprimer ma gratitude au Mouvement des Femmes Unir (MFU) et à l’Association des Sages-Femmes du Togo (ASSAFETO), qui à travers cette campagne, nous donnent l’occasion de renforcer la connaissance de la population togolaise sur le cancer de sein et le cancer du col de l’utérus », a laissé entendre la ministre Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma.

Placée sous le slogan : « Tous ensemble, luttons contre les cancers féminins », cette campagne cadre bien avec la politique du Gouvernement en matière de santé au Togo.

En effet, sous le leadership du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, le Togo s’est engagé depuis des années dans la lutte contre le cancer à travers diverses dispositions prises, notamment la création d’un programme national de lutte contre le cancer en 2009, la création en 2015 d’un institut national du cancer, l’élaboration d’un plan national de lutte contre le cancer du col de l’utérus et l’approbation de la construction du centre international de cancérologie de Lomé.

En union avec toutes les femmes du Togo, la Ministre Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma a exprimé toute sa reconnaissance à Son Excellence, Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, pour son engagement personnel et ses orientations stratégiques pour le bien-être de la population en général et en particulier celui de la femme.

Rien que le dépistage

Pour elle, le meilleur moyen pour les femmes d’accroître leur chance de guérison quand un cancer se déclare est le dépistage précoce.

Elle a exhorté tous les autres acteurs à s’inscrire dans la vision du Chef de l’État et à s’associer aux initiatives du Gouvernement pour agir contre cette maladie insidieuse qui ronge à petit feu et dont le diagnostic tardif est très lourd de conséquences.

« Chères sœurs, je nous invite à nous faire dépister régulièrement, de même que nos jeunes filles, pour une meilleure protection contre cette maladie » a précisé la ministre en Charge de l’Action sociale.

Soulignons que le cancer du sein est le plus répandu des cancers féminins, suivi par celui du col de l’utérus. Selon l’OMS, près d’une femme sur douze développe un cancer du sein dans sa vie. En 2020, le rapport de l’observatoire mondial du cancer donne une estimation de 5 208 cas diagnostiqués au Togo avec pour la même période 3 486 décès. Malheureusement, la cause unanimement identifiée est le dépistage tardif.

Une prise en charge précoce permet donc d’améliorer significativement le pronostic ainsi que le taux de guérison. Si dans les pays occidentaux 9 femmes sur 10 guérissent de cette maladie, en Afrique subsaharienne et par ricochet au Togo, à peine une à deux femmes survivent à cause du dépistage tardif.

La rédaction

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