Les changements climatiques constituent une triste réalité pour les pays en développement dont le Togo. Du 06 au 18 novembre 2022, la 27 ème Conférence des parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27) aura lieu à Charm el-Cheikh en Egypte. Afin de mieux cerner l’enjeu de la COP27 et apporter leurs contributions à la formulation de la position du Togo, les délégués se sont réunit en atelier, mardi 11 octobre 2022 à Lomé, pour échanger, partager avec les acteurs les résultats de la 56 ème session des Organes Subsidiaires (SB56) tenue en juin dernier et surtout formuler des sujets de négociations clés.
Le Togo s’est inscrit dans la dynamique internationale de lutte contre les changements climatiques en ratifiant la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en 1995, le protocole de Kyoto en 2004 et l’Accord de Paris sur le climat en 2017. Selon les organisateurs, l’objectif réel de l’atelier est de fournir des informations pratiques sur les COP et les modalités de participation à une COP sans oublier de formuler leur doléances.
« Afin de contribuer substantiellement aux discussions qui se tiendront en Egypte, en prenant en compte les intérêts de notre pays, il est indispensable que nous nous préparions autour des éléments clé. C’est la raison d’être de cette concertation. Avec l’appui de nos partenaires, le Togo a pu disposer d’un pavillon sur les lieux de la COP27 en Egypte pour accompagner tous les délégués issus de divers secteurs à pouvoir organiser des séances d’échanges et de partages d’expériences dans ce processus de mobilisation des financements », a laissé entendre Foli-Bazi Katari, ministre de l’environnement et des ressources forestières.
Selon le représentant Résident, Aliou Mamadou DIA, un accent tout particulier doit être sur le financement de l’action climatique. « Le changement climatique est devenu une question de survie et ne doit laisser personne en marge. Dès lors, et pour mieux contribuer à une réponse efficace et durable, le PNUD accompagne le gouvernement dans ses actions climatiques à travers notamment le projet sur la révision des contributions déterminées au niveau national (CND) » a indiqué Aliou Mamadou DIA.
Notons que les effets néfastes des changements climatiques menacent déjà des secteurs clefs pour le développement du pays notamment l’eau, l’agriculture, l’élevage, la pêche, les forêts, la santé et l’urbanisme.
Marc GNAZOU