L’ambassadeur Johaness Makouvia continue de faire l’honneur de son pays le Togo à travers le continent. Au Forum de Brazzaville tenu les 30 et 31 mars 2023 en République du Congo, le plus jeune lauréat du prix Paix en Afrique 2022, Johaness MAKOUVIA a affirmé que malgré les défis du chômage, de la corruption, d’un leadership politique inamovible et de la violence politique, de nombreux jeunes africains ont trouvé des voies constructives afin de promouvoir la paix, une gouvernance efficace et des réformes.
En présence d’imminentes personnalités du continent comme Catherine Samba Panza, Ancienne Chef d’État, RCA ; Fatouma Jallow Tambajang, Ancienne Vice-Présidente de la Gambie, Mamadou Ismaela Konate,Ancien Ministre de la Justice, Mali; Sidi Ali Ould Bagna, Vice-président du CNJ du Mali et du modérateur Salah Eddine Gakou, Présentateur du Journal, TV5 Monde, France, l’ambassadeur Johaness MAKOUVIA a démontré son engagement pour la promotion de la paix au cours de ce Forum de Brazzaville.
En effet, très engagé et très actif sur le terrain de la promotion et la préservation de la paix en Afrique et dans le monde, Johaness Makouvia était l’invité spécial de l’édition 2023 du Forum de Brazzaville. Occasion pour ce jeune qui fait la fierté de son pays le Togo, de partager son expérience avec ses congénères jeunes participant à cette rencontre.
Lors de sa communication au cours de ce panel de haut niveau, il a insisté sur l’importance de la préservation de la paix et la sécurité. Il a plaidé pour la nécessité de protéger les jeunes contre ces conflits dont les effets restent néfastes. Pour cela Johaness Makouvia a invité les dirigeants du continent à mettre en place « des actions et des processus de conscientisation pour protéger les jeunes contre la participation et les effets néfastes des conflits violents, de l’insécurité, et pour promouvoir et soutenir leurs contributions aux efforts de paix dans les situations de conflit et post-conflit ».
Pour lui, malgré les défis du chômage, de la corruption, d’un leadership politique inamovible et de la violence politique, « de nombreux jeunes africains ont trouvé des voies constructives afin de promouvoir la paix, une gouvernance efficace et des réformes » a-t-il précisé.
Johaness Makouvia a rappelé aux dirigeants du monde en général et d’Afrique en particulier les rôle central que la population jeune, la plus importante de la population mondiale, joue dans les conflits surtout armées à le monde.
« Les jeunes continuent de constituer le noyau des combattants, tout en représentant également un nombre important de personnes touchées par les conflits armés, l’extrémisme violent, le banditisme, les manifestations violentes et la violence sexiste en Afrique » a soutenu le coordinateur Afrique de la police internationale IPCSL et de l’ONG OIJPP.
Il a rappelé que c’est à juste titre que la résolution 2250, première décision du Conseil de Sécurité a reconnu « le rôle important que jouent les jeunes femmes et les jeunes hommes dans le maintien et la promotion de la paix et la sécurité internationales et qui prône la disqualification des expériences d’exclusion décrites par les jeunes du monde entier comme une forme de violence structurelle et psychologique qui trouve ses racines profondes dans la méfiance réciproque existant entre les jeunes, leur gouvernement » a-t-il rappelé à l’attention des participants au Forum.
Pour terminer sa communication, Johaness Makouvia a déploré le fait que « malgré la gamme d’engagements et la série d’initiatives existantes, l’UA, les groupes de jeunes et les autres parties prenantes institutionnelles œuvrant pour la paix et la sécurité en Afrique sont limités par une variété de problèmes.
Ces problèmes d’après lui, se résument en 4 points à savoir : ressources financières limitées pour les initiatives des jeunes ; manque de coordination entre les parties prenantes ; faibles capacités organisationnelles et techniques ; mauvaise coordination et inclusion parmi les groupes de jeunes.
Johaness Makouvia a invité la jeunesse dans leur quête de réussite, à cultiver l’estime de soi, la confiance en soi, la capacité à développer des relations interpersonnelles efficaces, à être disciplinés et à s’investir solidairement pour leurs pays, pour un « mieux-être » général, basé sur des valeurs fortes en occurrence l’écoute, le partage, l’entraide et la solidarité.
La rédaction