Dans un monde de plus en plus dominé par les images instantanées, les contenus éphémères et les distractions numériques, la lecture semble parfois reléguée à l’arrière-plan, considérée comme un luxe ou une activité d’un autre temps. Et pourtant, elle demeure l’un des outils les plus puissants de transformation personnelle et collective.
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Lire, c’est se construire. Lire, c’est questionner, comprendre, rêver, s’émanciper. En Afrique, où la jeunesse représente plus de 60 % de la population, encourager la lecture revient à nourrir l’esprit d’une génération qui veut changer les choses. Une Afrique qui lit est une Afrique qui vit.
« Lire pour exister : quand la jeunesse africaine redonne vie aux mots »
À tous ces jeunes qui prennent encore le temps d’ouvrir un livre, à ces enseignants qui éveillent les consciences dans les salles de classe, merci. Vous êtes les gardiens silencieux d’une révolution intellectuelle.
Lire, c’est résister : un acte de courage dans un monde de distraction
Aujourd’hui, le smartphone est devenu le compagnon quotidien de millions de jeunes Africains. TikTok, Instagram, WhatsApp occupent des heures entières. Pourtant, dans ce brouhaha numérique, certains choisissent encore de lire. Un roman, un essai, un poème, une biographie, une bande dessinée… Peu importe le genre, l’essentiel est de nourrir son esprit.
Lire, c’est aller à contre-courant. C’est ralentir dans un monde pressé. C’est approfondir dans un monde superficiel. C’est choisir l’enracinement dans un monde flottant.
Et à ces jeunes qui font cet effort, à ceux qui plongent dans les mots comme d’autres dans les vagues, Afrik News dit : MERCI. Vous êtes les veilleurs du futur.
Enseignants : bâtisseurs de bibliothèques mentales
Le rôle des enseignants dans cette dynamique ne peut être ignoré. Dans les écoles de brousse comme dans les lycées urbains, ce sont eux qui allument la flamme du savoir. Parfois avec des moyens dérisoires, parfois sans livres, parfois sans bibliothèques, mais toujours avec la passion de transmettre.
Ils encouragent, orientent, corrigent, motivent. Ils lisent à haute voix, expliquent, contextualisent, recommandent. Ce sont eux qui offrent à l’enfant le premier contact avec la littérature, la poésie, les sciences, l’histoire.
À vous, chers enseignants africains, merci d’être les passeurs de lumière dans l’obscurité de l’ignorance.
Jeunesse africaine, lisez ! Pour vous, pour demain, pour l’Afrique
Lisez pour connaître vos droits.
Lisez pour découvrir vos cultures.
Lisez pour rêver d’un monde meilleur.
Lisez pour comprendre l’histoire, pour décrypter le présent, pour construire l’avenir.
Lisez pour parler, écrire, argumenter, convaincre.
Lire vous rendra plus libres, plus confiants, plus puissants.
Même si vous n’avez pas accès à une grande bibliothèque, lisez ce que vous trouvez : un article, un recueil, un PDF, un journal, une bande dessinée, un livre numérique. Car chaque mot lu est une graine plantée dans le jardin de votre conscience.
Des initiatives à saluer : clubs de lecture, bibliothèques communautaires, lectures publiques
Partout sur le continent, des initiatives jaillissent. Des jeunes créent des clubs de lecture dans les quartiers, des écrivains organisent des ateliers d’écriture, des associations installent des bibliothèques mobiles, des lecteurs se retrouvent sur les réseaux pour échanger sur leurs livres préférés.
Ces mouvements démontrent que la lecture n’est pas morte, elle se transforme. Elle devient collective, vivante, interactive. Elle sort du cadre scolaire pour entrer dans la vie.
Lire pour l’Afrique : une révolution silencieuse mais essentielle
Une jeunesse qui lit, c’est une jeunesse qui se libère des stéréotypes, des manipulations, de la peur. Une jeunesse qui lit, c’est une jeunesse qui ose penser autrement, qui s’ouvre au monde tout en s’enracinant dans ses valeurs.
Et surtout, une jeunesse qui lit, c’est une Afrique qui prépare sa renaissance. Que chaque mot soit une arme, que chaque livre soit une victoire
À l’heure où tout semble nous pousser à la passivité, à la distraction facile, la lecture est un acte de résistance. Elle est aussi un acte d’amour. De soi, de son peuple, de son avenir.
Alors, à toi jeune Africain, jeune Africaine, souviens-toi : ton intelligence est ton premier héritage. Et les livres sont les clés pour l’ouvrir. Lise, même un peu. Lise, même lentement. Mais lise toujours.
« Merci aux jeunes qui lisent, merci aux enseignants qui les guident. Et à tous les autres, nous disons simplement : lisez. Car lire, c’est vivre. »
Dimitri AGBOZOH-GUIDIH
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