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Effondrement de la passerelle d’Agoè Zongo : Les 5 personnes placées en garde vue recouvrent leur liberté

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L’enquête judiciaire sur l’effondrement du tablier Est de la passerelle piétonne d’Agoè-Zongo, situé sur la nationale N°1, est en cours de finalisation selon les informations. Elle devrait prochainement être transmise au procureur de la République, a-t-on appris.

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Passerelle d’Agoè Zongo : Ce qu’il faut savoir sur l’enquête ouverte par le procureur de la République

Aux premières heures du drame, les responsables impliqués dans la construction de l’ouvrage ainsi que le propriétaire de la semi-remorque ont été auditionnés. Au total, 5 personnes ont été placées en garde à vue et accusées pour défaut de précaution, non-respect de la réglementation en vigueur et homicide involontaire.

Mais après 48 heures, elles ont été libérées sur instruction du procureur de la république, a indiqué le 20 décembre dernier devant les députés, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba.

De son côté, le ministre des Travaux publics et des Infrastructures, Sani Yaya, a fourni aux élus du peuple, des explications sur l’effondrement de la passerelle piétonne. Il a précisé que la passerelle avait été construite à une hauteur de 6 mètres, dépassant ainsi la hauteur réglementaire de 4,5 mètres fixée par les normes communautaires et adoptées à l’échelle nationale.

Pour prévenir de tels incidents à l’avenir, le ministre a annoncé plusieurs mesures urgentes, dont l’installation de portiques de hauteur à 30 et 50 mètres de la passerelle, comme prévu dans le cahier des charges. Une nouvelle initiative a également été mentionnée : la construction de ralentisseurs (ou dos-d’ânes) pour réduire la vitesse des véhicules et ainsi limiter les risques d’accidents similaires.

Par ailleurs, des études d’ingénierie seront menées pour concevoir des poteaux solides capables de protéger les passerelles et d’absorber les pressions exercées en cas de choc.

Sani Yaya a également rappelé que ces travaux s’inscrivent dans le cadre d’un projet plus vaste de réhabilitation des routes nationales, financé par l’État. Ce projet comprend la construction de 10 passerelles piétonnes au total. À ce jour, 8 ont déjà été érigées, dont 5 par l’entreprise tunisienne Soroubat (non encore réceptionnées, y compris celle d’Agoè-Zongo) et 3 par l’entreprise chinoise CRBC, qui ont toutes été réceptionnées.

Pour rappel, le bilan du drame fait état de huit morts, trois blessés graves évacués à l’hôpital pour des soins, ainsi que de lourds dégâts matériels.

Titre changé
Source : Nouvel Angle

Marc GNAZOU

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