Balthazar Ebang Engonga a été jugé, ce lundi 1er juillet 2025, pour sa gestion d’une société d’Etat sous le ministère des Finances. Le parquet a requis une peine de 18 ans de prison ferme à son encontre pour plusieurs raisons.
Au Guinée Équatoriale plus précisément à Malabo, un procès dit « du Trésor », s’est ouvert lundi contre plusieurs anciens responsables de la Direction générale de l’assurance et de la réassurance. Parmi ces anciens se retrouve Balthazar Ebang Engonga, ex-directeur de la Direction générale des affaires routières (DGAR) qui a été rendu célèbre fin 2024 par la diffusion de 400 vidéos sextapes sur les réseaux sociaux.
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En effet, le ministère public accuse Balthazar Ebang Engonga d’avoir mis en place un système de captation des fonds publics à des fins personnelles, avec la complicité d’autres responsables de la DGAR. Six autres ex-fonctionnaires, parmi lesquels Carmelo Julio Matogo Ndong, Ireneo Mangue Monsuy Afana ou encore Florentina Iganga Iñandji, sont poursuivis pour des faits similaires.
Accusé de malversations massives et d’enrichissement Illicite, Balthazar Ebang Engonga, neveu du président Obiang cristallise l’attention médiatique et judiciaire. Le ministère public a requis à l’encontre de Balthazar 8 ans de d’emprisonnement pour détournement de fonds, 4 ans et 5 mois pour enrichissement illicite, et 6 ans et un jour pour abus de fonction.
Après avoir requis une peine de 18 ans ferme à l’encontre de Balthazar, le parquet demande au fils du président de la CEMAC, de payer une amende de plus de 910 millions de francs CFA (environ 1,4 million d’euros) et interdit à ce dernier d’exercer toute fonction publique pendant la durée de la peine.
Dans la foulée, les avocats de Balthazar Ebang Engonga rejettent l’ensemble des accusations portées contre leurs clients. Ils dénoncent un procès politique et contestent la validité des preuves recueillies.
Ouvert lundi, le procès qui, va durer trois jours, devrait permettre aux avocats de faire leurs plaidoiries et défendre leurs clients. À la fin, la Cour rendra sa décision.
Il sied de rappeler que l’affaire peut prendre une tournure encore plus explosive lorsqu’on y ajoute les révélations sulfureuses qui entourent la personnalité de Baltasar Ebang Engonga. Fin 2024, des vidéos compromettantes de l’homme politique, filmé en pleine relation sexuelle dans son bureau, parfois avec des femmes liées à des membres du gouvernement, avaient provoqué une onde de choc dans le pays. Ces séquences, récupérées lors de la saisie de ses appareils électroniques dans le cadre de l’enquête pour corruption, avaient déclenché une vague d’indignation, exposant les dérives de certains cercles du pouvoir.
Marc Y Essowè GNAZOU (+228 92 19 67 99)
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