Dix ans après leur entrée sur la scène oratoire, les organisateurs des Joutes Verbales Francophones (JVT) ont organisé, vendredi 26 septembre 2025, un procès fictif en hommage aux légendaires Nana benz, figures emblématiques de l’économie Togolaise. Une initiative qui a connu un succès inégalé.
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Ce procès fictif, qui s’inscrit dans le cadre de la 10 ème édition des Joutes Verbales Francophones (JVT) et de la 4 ème édition des Rencontres Internationales d’Eloquence et de Débat Francophone (RIDEF), vise à célébrer la mémoire de ces braves femmes. Selon Farida Moustapha, coordinatrice des JVF, l’organisation de ce procès fictif s’imposait.
« Ça fait quand-même dix ans qu’on est sur la scène oratoire et civique. Nous voulions véritablement marquer le coup. Et quoi de mieux que de remettre en lumière la mémoire des Nana Benz, ces femmes qui ont tant contribué à notre économie, mais dont l’histoire s’efface peu à peu ? », s’est questionnée Farida Moustapha avant d’ajouter : « nous voulions sensibiliser la jeune génération sur leur rôle capital dans l’économie du pays ».
La soirée s’est tenue dans une ambiance à la fois solennelle et théâtrale. Sur scène, les Nana Benz ont été accusées par les procureurs de n’avoir pas laissé suffisamment d’héritage aux jeunes. En face, leurs avocats ont plaidé qu’au contraire, elles avaient transmis des savoir-faire, parfois de manière discrète, mais bien réelle. Selon les avocats, les descendants de ces braves femmes perpétuent encore leur esprit d’audace et leur apport à l’économie nationale.
« L’accusation leur reprochait de ne pas avoir transmis ce qu’elles avaient conquis. Mais la défense a rappelé qu’elles ont quand-même légué des valeurs. Elles ont également laissé des héritières, des héritiers et surtout un état d’esprit qui continue d’exister », a précisé Farida Moustapha, coordinatrice des JVF.
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À en croire, la coordinatrice des JVF, le verdict final a été sans appel c’est-à-dire que les Nana Benz ont été acquittées. Une reconnaissance symbolique du rôle incontournable de ces pionnières dans l’histoire économique du pays.
Les spectateurs, qui ont fait nombreux le déplacement pour suivre ce procès fictif, ont vivement réagi aux différentes scènes. « On ne s’attendait pas forcément à ce que les gens soient réceptifs, car les procès fictifs ne sont pas un exercice courant au Togo. Mais le pari est réussi car le public a apprécié et même participé », se réjouit Farida Moustapha.
Pour donner vie à ce procès, les organisateurs ont sollicité des acteurs nationaux et internationaux. Tous ces acteurs qui ont prêté leur voix et leur talent sont des membres de la Fédération francophone du débat.
« Certains nous ont rejoints tardivement à cause des voyages, mais ils se sont donnés à fond. Ils viennent avec des visions différentes, mais qui s’assemblent pour donner ce beau spectacle », a conclu l’organisatrice Farida Moustapha.
Marc Le Sucré (+22892196799)
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