Le ministère des Affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolaises de l’extérieur a organisé, mercredi 30 avril 2025, une conférence débat à l’Université de Lomé. L’objectif est de sensibiliser la communauté universitaire sur le panafricanisme et la question des réparations.
CLIQUEZ ICI POUR RECEVOIR TOUS LES JOURS NOS ARTICLES
Axée le thème : « Décision de l’Union Africaine sur la qualification de l’esclavage, de la déportation et de la colonisation de crimes contre l’humanité et crimes de génocide : portée et implications », cette conférence débat a réuni plusieurs personnalités, des enseignants chercheurs et des étudiants. Interviewé par LENEUTRE, Joseph Tsigbé, révèle les raisons pour lesquelles l’université de Lomé a accepté d’abriter cette conférence débat.
A LIRE AUSSI : Ce pasteur a convaincu ses fidèles de boire son sperme
« La mission de l’université est le service à la communauté. Dans cette mission, il faudrait que l’université se mette à l’avant-garde des questions comme celles-ci pour informer la population, pour communiquer autour des enjeux et des perspectives liés à une telle décision. Pour le faire, il faudrait que les membres de la communauté soient eux-mêmes bien informés. C’est pour cela que nous avons accepté d’abriter cette conférence débat en y invitant les enseignants chercheurs, le personnel technique et administratif et les étudiants », a informé le directeur de la coopérative de l’université de Lomé.
En effet, le continent africain porte encore des stigmates d’une histoire marquée par des systèmes d’oppression profondément destructeurs. Après avoir porté devant l’Union Africaine une initiative historique celle de reconnaître les torts de l’esclavage et de la colonisation causés aux africains, le Togo a eu gain de cause. À en croire Afo Salifou, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, il faut nécessairement s’approprier du contenu de la décision de l’Union Africaine.
« La décision qui fait l’objet de débat n’a pas pour finalité de rouvrir les blessures pour entretenir le ressentiment. Nous sommes ici pour nous approprier de la décision historique de l’Union Africaine, en comprendre les enjeux et réfléchir collectivement à la meilleure façon d’en garantir la mise en œuvre », a laissé entendre Afo Salifou, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères.
Il sied de rappeler que l’Union Africaine a confié au Togo, le mandat de suivi relatif à la qualification de l’esclavage, de la colonisation et de la déportation comme crimes contre l’humanité et génocide contre les peuples africains.
Marc Le Sucré (00228 92 19 67 99)
À travers un communiqué signé en date du 05 Mai 2025, le gouvernement togolais invite…
Le monde tend vers sa fin certainement vu ce qui se passe. Au Brésil, un…
À l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, l'ONU alerte sur…
Jean Lucien Savi de Tové a été élu, samedi 3 Mai 2025, premier président de…
L'ONG Espoir Vie-Togo (EVT) a organisé, mercredi 30 avril 2025, un atelier de pré-validation du…
Faure Essozimna Gnassingbé, le président du conseil des ministres a pris officiellement fonction ce samedi…