En début de semaine, la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA), a ouvert une formation à l’endroit des membres des organes internes de la commande publique sur la prévention et la lutte contre la corruption et les infractions assimilées. L’objectif est de renforcer les capacités des acteurs de la gestion de la Commande Publique.
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Dans son discours de circonstance, le président de HAPLUCIA, Kimelabalou Aba, précise que, la corruption dans les marchés publics n’est pas seulement une question d’argent, elle peut coûter des vies humaines. Selon lui, des drames peuvent survenir à la suite de l’effondrement d’un ouvrage mal réalisé ou de l’administration des médicaments de qualité inférieure ou contrefaisants.
« Malgré les efforts consentis par les différents États, les pratiques de corruption persistent dans tous les secteurs. Cette situation peut s’expliquer par la méconnaissance des textes. C’est pourquoi la lutte contre la corruption dans la commande publique nécessite une action à plusieurs niveaux. Quelques-uns des acteurs les plus exposés aux risques de corruption sont les agents chargés de la gestion des marchés publics », a laissé entendre Kimelabalou Aba, président de la HAPLUCIA.
Les marchés publics, principale porte de sortie des deniers publics, sont l’un des secteurs les plus exposés aux risques de corruption. Le coût de la corruption dans les marchés publics est difficile à mesurer quantitativement en raison de l’environnement clandestin dans lequel elle se déroule.
Selon le directeur général de l’ARCOP (Autorité de régulation de la commande publique), Aftar Morou Touré, citant un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) de 2016, la passation des marchés publics est l’une des activités gouvernementales les plus vulnérables à la corruption.
«Cette vulnérabilité s’explique notamment par les intérêts financiers en jeu, par la complexité des procédures ou encore l’ interaction étroite entre les agents de la fonction publique et les entreprises privées », a précisé Aftar Morou avant d’ajouter que l’Agence française anticorruption (AFA) abonde dans le même sens lorsqu’elle considère que « les relations publiques-privées présentent un risque identifié en termes de corruption ».
Il sied de rappeler que la formation va durer 3 jours. L’atelier de formation est placé sur le thème : « Rôle et responsabilités des membres des organes de gestion de la commande publique en matière de prévention et de lutte contre la corruption dans la commande publique ».
Marc Y Essowè GNAZOU (92 19 67 99)
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