L’artiste engagé Aamron ne veut pas lâcher prise. Quelques jours après sa libération, le rappeur togolais ne cesse de multiplier des sorties sur la situation socio-politiques du pays.
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Considéré comme l’inspirateur des dernières manifestations pacifiques au Togo, l’artiste engagé Aamron, devenu plus célèbre à travers son engagement, a tenu à faire une mise au point après avoir accordé une interview à France 24. Lisez plutôt !
MISE AU POINT :
« si jamais tu t’en sors, je veux que tu allume ta caméra et que tu dise au monde entier que nous t’avons torturé ici, et après l’avoir fait commence par dormir avec un œil ouvert et partout où tu seras surveillé tes arrières car nous allons revenir te prendre et te faire pire et rien ne se passera» c’est ce que m’a dit le commandant qui a ordonné et dirigé les séquences de torture physique et morale que j’ai eu à subir la nuit du 26 MAI au SCRIC. Il était avec prêt de 6 de ses éléments, j’étais seul dans leur mains.
Je me sens donc EN DANGER, ainsi que ma famille.
J’ai été arrêté dans la Nuit du 26 MAI, auditionné et ensuite TORTURÉ, avant d’être conduit MANU-MILITARI le lendemain 27 MAI au centre psychiatrique de ZÉBÉ.
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Pourtant 24h avant ce jour du 27 Mai, soit dans la matinée du 26 MAI, je vous publiais ceci ici sur ma page FACEBOOK.
Donc vous pensez que je vais aller sur FRANCE 24 tenir des propos en déphasage avec la réalité ? Je sais comment mon enlèvement a été orchestré, ceux qui l’ont fait pensaient le faire et ensuite aller rendre compte pour avoir des points et des félicitations ou des galons. Quand ça a commencé par chauffer et leur grand boss a demandé qui a donné l’ordre qu’on vienne m’arrêter, les gens ont commencé par se jeter la pierre, pire ils ont voulu faire croire que ce sont mes parents eux même qui m’ont fait interné.
Maintenant c’est gâté sur eux. NOUS SOMMES DANS UN ÉTAT DE DROIT, et vu que mes DROITS ont étés bafoués ainsi que mon intégrité physique et morale violé, nous allons entamer une procédure judiciaire et saisir les juridictions à l’international. Ce sur quoi les ZÉLÉS comptaient pour agir comme ils ont agit, ils vont répondre on va voir.
Si On condamne les manifestants qui sont considérés comme déviants, il faut que l’on mettent la main sur les corps habillés qui font du n’importe quoi.
On ne peut pas imposer le RESPECT par LA PEUR et nulle n’est au dessus de la Loi. LA LOI EST DURE MAIS C’EST LA LOI.
Ne pensez pas que je suis entrain de dédouaner quelqu’un ou que j’ai été corrompu pour mentir. Je suis bien renseigné et les faits sont là
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