Un scène répugnante s’est passée au Togo plus précisément dans la préfecture de Vo vendredi dernier. Il s’agit d’un bouvier qui a coupé l’avant bras gauche d’une femme protestant contre la dévastation de son champ par les bœufs. Apprenant l’information, le maire adjoint de la commune du golfe 2, Pasteur Edoh komi a réagi.
Lisez intégralement le texte du pasteur Edoh komi
MMLK / DÉCAPITATION DE L’ AVANT BRAS GAUCHE D’UNE DAME PAR UN BOUVIER PEULH DANS LE CANTON DE DAGBATI
Le Mouvement Martin Luther King condamne cette barbarie et demande que l’auteur soit appréhendé et puni conformément à la loi.
Ce vendredi 26 août 2022, vers l’après-midi, une dame voulant protester contre la dévastation de son champ par un troupeau de bœufs, s’est vu couper son avant bras par le bouvier. Selon les informations, la victime a été transportée à l’hôpital d’Afagnan et est actuellement sous des soins intensifs .
En effet, il est récurrent de constater que les bergers peuls (nomades ou sédentaires) procèdent souvent à des actes de violences, des voies de fait sur les paisibles paysans avec des armes blanches (voire fusils de chasse) dans nos localités jusqu’à ce que des fois la mort s’en découle. L’on se rappelle de cela, il y a un ou deux mois, un homme est mort étranglé par des coups de couteau d’un berger à Fiove dans la préfecture de Bas -MONO . Cet homicide banal n’est pas encore élucidé jusqu’à présent. Puis s’en suit un autre bien que moins grave mais toujours portant la signature d’un bouvier. Les cas antérieurs à ceux-ci sont légion et il est inadmissible que cela continue de la sorte. Le vase commence par être débordé car ces individus n’ont pas le droit de vie ou de mort sur les paysans dans nos localités. Se comportant comme intouchables ou jouissant de protection ou de couverture des personnages dont personne ne connait guère l’identité, la récréation risque d’être terminée. Car trop c’est trop ; la vie des bergers n’est pas plus précieuse que celle des populations autochtones.
Il urge que le gouvernement aille ou fasse vite pour prendre des mesures draconiennes pour encadrer l’élevage des bovins au Togo. Autrement, rien ne pourra arrêter la furie et la colère des paysans qui en ont ras le bol . En attendant, le MMLK appelle les populations autochtones au calme et à la tolérance.
Lomé, le 27 août 2022
MMLK, la voix des sans voix.