Devant les professionnels de médias locaux, le président de la transition, capitaine Ibrahim Traoré a révélé sa priorité pour le Burkina Faso. Après avoir dressé un bilan positif de sa politique, le capitaine Ibrahim Traoré affirme que « ma priorité reste la sécurité ».
Il y a un an le capitaine Ibrahim Traoré a pris le pouvoir. Rendant compte des actions menées pour le développement de son pays, Ibrahim Traoré a fait de grandes révélations. Le président de la transition ne compte pas organiser des élections au moment où le pays fait face à des attaques terroristes.
« Toutes ces zones, où on est absents depuis des années, nous allons y aller. Ce seront des batailles très dures, il faut s’y attendre, mais nous sommes là pour ça. Il n’y aura pas de partie du Burkina où nous ne pourrons pas mettre les pieds. Nous sommes à l’introduction, comme nous l’avons dit. Les opérations sont plus aériennes et aéroterrestres. Nous avions beaucoup de soucis. Que ce soit les effectifs, l’organisation, l’équipement. Ce n’était pas ça. On se disait qu’il y avait de la logistique, des armes, mais qu’on ne voulait pas nous donner. Mais on est arrivé et on a constaté que ce n’était pas le cas. Il n’y avait rien, les gens n’ont pas préparé la guerre. La première des choses, c’était de savoir ce qu’il y avait dans nos soutes. Il n’y avait rien, on ne pouvait même pas trouver 200 Kalachnikov en réserve », a indiqué Ibrahim Traoré.
Par ailleurs, le premier responsable du Burkina Faso affirme que son pays va soutenir le Niger en cas d’intervention militaire de la CEDEAO. Dans la foulée, Traoré précise que la guerre antiterroriste est encore au stade d’introduction.
Après avoir pris le pouvoir, le capitaine Ibrahim Traoré à lutter pour l’acquisition des équipements pour les forces armées, le recrutement massif de volontaires et de soldats, diversification des partenaires et le lancement des campagnes de production agricole.
La rédaction
