À travers une note circulaire N° 025/2023/MEPST/CAB/SG, signée le 02 octobre 2023, le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique, Prof Dodzi Komla Kokoroko informe les directeurs régionaux, les personnels d’encadrement et les responsables des associations de parents d’élèves que le respect de la durée du cursus scolaire donnant accès aux différents examens est très capital.
Selon le ministre Kokoroko, certains acteurs du système éducatif autorisent l’inscription des élèves dans les classes préparatoires en dessous de l’âge requis ou exemptent des élèves des classes intermédiaires pour des motifs divers et variés. Cette autorisation venant de certains acteurs du système éducatif ne respecte pas la réglementation en vigueur sur les cursus scolaires au Togo.
« Je tiens à rappeler, au regard de ces pratiques, que la gestion scolaire d’un élève dit surdoué s’effectue dans des conditions clairement définies. Hormis ce cas d’exception qui justifie des aménagements particuliers afin de permettre à l’apprenant exceptionnellement talentueux d’exploiter convenablement son potentiel, la durée du cursus scolaire, conformément aux réglementations éducatives, est définie comme suit : six (06) ans au primaire, quatre (04) ans au secondaire 1 et trois (03) ans au secondaire 2 », a rappelé le ministre Kokoroko dans sa note.
Le respect de la durée du cursus scolaire, précise la note, vise à préserver le bien-être et le développement équilibré de nos élèves, à maintenir un environnement éducatif adapté à l’âge et au niveau de développement de chaque enfant, garantir que chaque élève acquiert les bases solides nécessaires pour réussir dans les niveaux académiques ultérieurs et surtout prévenir le surmenage et le stress liés à des attentes académiques excessives. À en croire le ministre Kokoroko, cela facilite également la planification des ressources éducatives et la gestion des effectifs dans les établissements.
Par ailleurs, le professeur Dodzi Komla Kokoroko demande aux directeurs régionaux, aux personnels d’encadrement et aux responsables des associations de parents d’élèves, d’expliquer aux parents d’élèves, suivant une approche conciliante et respectueuse, la nécessité du respect de la durée du cursus scolaire, conçu en tenant compte des capacités cognitives de leurs enfants.
« Je sais pouvoir compter sur la volonté de tous les acteurs du système éducatif pour assurer un respect optimal de cette mesure. Tout contrevenant qui s’obstinerait dans cette pratique, qui compromet le développement intellectuel progressif et équilibré des apprenants, s’expose à la rigueur des textes en vigueur », prévient le ministre.
Marc Le Sucré (92 19 67 99)