L’émouvant hommage d’un fils de Doufelgou à l’ancien DG de la BTCI, Yao Kanekatoua

La préfecture de Doufelgou pleure toujours la disparition subite de Yao Kanekatoua. À travers un hommage vibrant, le journaliste François MARWANGA, un fils de Doufelgou célèbre la mémoire d’un homme de conviction dont la flamme continuera d’éclairer les générations futures.

Fils du terroir, guide respecté et patriote engagé, Patrice Yao Kanekatoua s’en est allé, samedi 06 septembre 2025, laissant derrière lui un héritage d’intégrité, de courage et d’amour pour sa terre natale. Selon la famille, le programme des obsèques est fixé sur le 25 octobre 2025 à Ténéga. Il sied de préciser qu’il y aura 02 veillées : l’une à Lomé, le 22 octobre 2025 et l’autre à Ténéga, le 24 octobre 2025.

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DOUFELGOU PLEURE PATRICE YAO KANEKATOUA

Hommage d’un FILS des monts Blancs à Patrice Yao KANEKATOUA

(Un homme de conviction, un guide, un patriote)

Mesdames et Messieurs,
Chers fils et filles de Doufelgou,
Chers amis et compagnons de lutte,
C’est avec une immense émotion et une profonde tristesse que nous nous recueillons aujourd’hui pour honorer la mémoire d’un grand homme, d’un Père, d’un frère, d’un modèle : Patrice Yao KANEKATOUA

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Son départ nous bouleverse, mais il nous rassemble aussi. Car Patrice n’était pas un homme ordinaire. Il était une voix de sagesse, une flamme d’engagement, un pilier de la préfecture de Doufelgou et une figure respectée de la vie sociopolitique de notre cher pays, le Togo.

Il a cru à la dignité de son peuple, il a œuvré pour l’unité des fils et filles de Doufelgou, et il a donné de sa personne, de son intelligence, de son temps et de son cœur pour le bien commun. Toujours disponible, toujours à l’écoute, Patrice était de ceux qui ne se contentent pas de parler du changement : il le portait, il l’incarnait, il le vivait.

«Le souvenir du juste est une bénédiction» (Proverbes 10 :7).

Et oui, son souvenir restera une bénédiction pour Doufelgou et pour le Togo. Il a semé des graines de courage et d’espérance dans le cœur de nombreux jeunes cadres qu’il a inspirés, accompagnés et formés. Ces femmes et ces hommes qu’il laisse derrière lui les cadres de Doufelgou sont aujourd’hui appelés à poursuivre le combat, à garder la flamme allumée, à porter plus haut les idéaux qu’il a défendus.

Patrice Yao KANEKATOUA aimait sa terre natale. Il aimait Doufelgou. Il aimait le Togo.

Dans tous les combats qu’il a menés pour la justice, pour la dignité, pour le développement et la paix il a toujours gardé au cœur la foi et la droiture comme le dit l’Apôtre Paul :

« J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi» (2 Timothée 4 :7).

Oui, Patrice a combattu le bon combat.
Il l’a fait avec foi, avec intégrité, avec amour pour les siens et pour sa patrie.

Aujourd’hui, nous pleurons son départ, mais nous célébrons aussi sa vie, son œuvre et son héritage. Son passage sur cette terre n’a pas été vain. Il a laissé une empreinte indélébile dans les cœurs et dans l’histoire de notre communauté.

«Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur… car leurs œuvres les accompagnent» (Apocalypse 14 :13).

Patrice, ton œuvre t’accompagne.
Et ta mémoire demeurera vivante dans nos esprits, dans nos cœurs, dans nos actes.
Que ton âme repose dans la paix du Seigneur.
Et que Dieu fortifie les tiens, en particulier les cadres et la jeunesse de Doufelgou, afin qu’ils portent fièrement le flambeau que tu leur as transmis.

Adieu, Patrice

Ton nom restera gravé parmi ceux qui ont aimé leur peuple et servi leur pays avec foi et loyauté.

Journaliste François M, le Prince héritier des monts blancs