Les enfants de Kossi Richard Datey réagissent au sujet de l’injustice dont ils sont confrontés actuellement à Wessome Hétsiavi dans la commune du Golfe 5. Ils dénoncent l’usurpation par Koffi Mawuto Anthony d’un terrain acquis par leur papa depuis plus de 30 ans aux auprès de deux collectivités et appellent les autorités togolaises au secours.
Ce qui énerve les héritiers de Richard Datey s’assimile à ce qu’on peut appeler « la loi de la jungle ». Ceux-ci informent que leur papa, Kossi Richard Datey avait acquis depuis 30 ans des terrains ruraux qu’il a d’abord fait établir un plan global et ensuite fait lotir par Mr Agbavon, géomètre de fonction toujours vivant à ce jour.
Pour sécuriser le terrain, ils ont autorisé depuis plus de 5 ans un mécanicien et une coiffeuse qui y ont installé leurs ateliers.
Subitement, le sieur Koffi Mawuto Anthony débarque et commence à clôturer le terrain. Ce dernier qui a été assigné et débouté suite à un premier jugement rendu par le tribunal de première instance de Lomé, est allé chercher une dame nommée Dopé pour revenir à la charge en concoctant un récit à dormir debout, qui après s’être vue déboutée aussi à la première instance où, a fait appel.
« Actuellement, bien que le dossier soit pendant à la cour d’appel de Lomé, nous voyons des individus mal intentionnés, faisant toujours partie du Groupe de Mr Koffi Mawuto Anthony, venir régulièrement accompagnés de gros bras nous menacer. Ils nous font convoquer soit par la gendarmerie, soit par la police où après une garde à vue de trois (03) jours, on nous libère en nous demandant de les laisser faire des travaux de construction », a fait savoir un héritier.
Les héritiers de Richard Datey relèvent que l’usurpateur défie la justice en poursuivant les travaux sur le terrain malgré que l’affaire ne soit pas encore tranchée.
« Aucune partie n’a le droit d’ériger les murs ou d’entreprendre de quelconques travaux en vue d’occupation future sans décision de justice rendue à l’issue de l’instruction de la cour d’appel. Mais, M. Anthony a repris ces travaux de construction depuis ce vendredi 16 Juin 2023. Il a également pris des convocations pour le mécanicien et la coiffeuse en leur intimant l’ordre de libérer les lieux. Nous craignons que cette affaire débouche sur une mort d’hommes. Nous prions donc les autorités compétentes à intervenir pour que le droit soit dit et que la paix revienne », a-t-il lancé.
La rédaction