L’Alliance Nationale des Consommateurs et de l’Environnement (ANCE-Togo) est déterminée à lutter contre les Flux Financiers Illicites (FFI) et à plaider pour la mise en place d’une institution ou structure de recouvrement et de gestion des avoirs issus des activités illicites et criminelles au Togo.
Afin d’atteindre ses objectifs, les premiers responsables de l’ANCE-Togo ratissent large entre les organisations de la société civile et les médias. Appuyé financièrement par le GIABA (Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest), l’ANCE-Togo a réuni, vendredi 23 Mai 2025, les membres des OSC et des professionnels de médias pour échanger sur la mise en place d’une plateforme active pour lutter efficacement contre les Flux Financiers Illicites.
Au cours de la réunion, les participants ont décidé de mettre en place un réseau légal qui va leur permettre de bien mutualiser leurs efforts. Interviewé par LENEUTRE, le président de l’ANCE-Togo, Fabrice Ebeh donne plus de précisions sur cette réunion.
« Cette rencontre a réuni des représentants des OSC et des médias nationaux, avec pour mission de définir le format, les objectifs et le statut juridique de cette nouvelle plateforme. Au cours de la réunion, nous avons mis en place un comité de coordination afin de piloter les prochaines étapes du réseau », a indiqué Fabrice Ebeh avant de révéler la mission de ce réseau.
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« Ce réseau aura pour rôle central de soutenir les efforts du gouvernement dans la lutte contre les FFI, un fléau qui prive l’Afrique de ressources considérables. Il va s’engager dans la sensibilisation des citoyens sur les conséquences des FFI et mènera des actions de plaidoyer en faveur de la création d’une structure nationale spécialisée dans le recouvrement et la gestion des avoirs issus d’activités criminelles », a-t-il déclaré.
Faut-il préciser que le phénomène des Flux Financiers Illicites constitue un véritable obstacle au développement durable en Afrique. En 50 ans, l’Afrique a perdu plus de 1000 milliards de dollars à cause de ce fléau, soit une somme équivalente à l’ensemble de l’aide publique au développement reçue pendant la même période. Selon les dernières recherches, les pertes annuelles dues aux FFI sont passées de 50 milliards de dollars en 2015 à 90 milliards en 2020.
Ces fonds, qui échappent à toute traçabilité, compromettent les investissements publics et la fourniture de services essentiels comme la santé, l’éducation et les infrastructures. Le Togo, comme d’autres pays africains, en subit directement les conséquences.
Rappelons que la mise en place d’une institution ou structure nationale indépendante de recouvrement et de gestion des avoirs issus des activités illicites et criminelles permettra d’éviter ces pertes.
Marc Y Essowè GNAZOU (+228 92 19 67 99)
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