Smoldering ashes and charred items are seen on the ground in Badu near Maiduguri on July 28, 2019, after the latest attack by Boko Haram fighters on a funeral in northeast Nigeria has left 65 people dead. (Photo by Audu Marte / AFP)
Les États-Unis ont mené des frappes aériennes contre des positions présumées de l’État islamique (EI) dans le nord-ouest du Nigeria, précisément dans l’État de Sokoto, dans la nuit du 25 décembre 2025. L’opération, annoncée par le président américain Donald Trump, visait des groupes armés accusés de violences contre des civils, notamment des chrétiens.
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Dans un message publié jeudi sur son réseau social Truth Social, le président Donald Trump a revendiqué une opération militaire qu’il qualifie de décisive contre des combattants affiliés à l’État islamique opérant dans le nord-ouest du Nigeria.
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« Sur mes ordres de commandant en chef, les États-Unis ont lancé une frappe puissante et meurtrière contre la racaille terroriste de l’EI », a déclaré le président américain, accusant ces groupes armés de cibler et de tuer « principalement des chrétiens innocents ».
Selon Donald Trump, ces frappes constituent une réponse directe à ce qu’il décrit comme une recrudescence de violences contre les communautés chrétiennes dans certaines régions du Nigeria. Il a également averti que d’autres opérations militaires pourraient suivre si ces attaques se poursuivaient.
AFRICOM confirme l’opération
Le commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM) a confirmé les frappes dans un communiqué publié sur le réseau social X. L’armée américaine précise que l’intervention a été menée « en coordination avec les autorités nigérianes » et qu’elle visait des « terroristes de l’État islamique » actifs dans l’État de Sokoto.
Pour l’heure, aucun bilan officiel n’a été communiqué concernant les pertes humaines ou les dégâts matériels causés par ces frappes. Les autorités nigérianes ne se sont pas encore exprimées publiquement sur l’ampleur de l’opération ni sur ses conséquences sur le terrain.
Réactions à Washington
La sortie du président américain a rapidement suscité des réactions au sein de l’administration américaine. L’ambassadeur des États-Unis auprès des Nations unies, Mike Waltz, a salué l’initiative, affirmant dans un message publié sur X que « les chrétiens du Nigeria et du monde entier savent désormais que le président des États-Unis se battra pour eux ».
Donald Trump a réaffirmé sa détermination à empêcher le « terrorisme islamique radical » de prospérer sous sa direction.
Un contexte sécuritaire fragile au Nigeria
Le Nigeria est confronté depuis plusieurs années à une insécurité persistante, marquée par les activités de groupes djihadistes, notamment Boko Haram et des factions affiliées à l’État islamique, ainsi que par des violences communautaires et des conflits armés dans plusieurs régions du pays.
Dans le nord-ouest, en particulier, les populations civiles sont régulièrement victimes d’attaques armées, d’enlèvements et de massacres, attribués à des groupes terroristes ou criminels.
En novembre dernier, Donald Trump avait déjà tenu des propos très durs à l’égard du Nigeria, menaçant d’intervenir militairement si la situation sécuritaire continuait de se détériorer.
Des inquiétudes sur l’escalade militaire
Si l’opération américaine est présentée par Washington comme un soutien à la lutte contre le terrorisme, elle soulève également des interrogations sur le risque d’escalade militaire et sur le respect de la souveraineté nigériane, un sujet sensible dans les relations internationales en Afrique de l’Ouest.
La rédaction
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