Women In Logistics – Africa (WILA Togo), avec l’appui de la Ligue Togolaise Contre le Cancer (LTCC), a organisé, vendredi 24 octobre 2025, une séance d’information sur Octobre rose plus précisément sur les réalités invisibles du cancer du sein.
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En début du weekend dernier, la salle Prof Ahadzi de l’Université de Lomé s’est transformée en un espace d’écoute et de vérité. La 4 ème édition d’Octobre Rose a ouvert un dialogue franc sur les réalités invisibles du cancer du sein.
Axé sur le thème : « Au-delà du rose : parler des réalités invisibles du cancer », la rencontre a permis aux organisateurs de donner la parole à ceux qui vivent ou accompagnent la maladie au quotidien. Étudiants, enseignants et spécialistes de la santé ont échangé sans détour sur les peurs, les douleurs, mais aussi sur les victoires et les espoirs liés à cette lutte.
Pour Pascaline Ndayambaje, présidente de WILA Togo, il était temps de briser le vernis symbolique souvent associé à la couleur rose. «Ce que nous voulons, c’est mettre des visages, des histoires et des émotions derrière le ruban. Nous voulons mettre en lumière toutes les réalités invisibles de cette maladie. Le cancer du sein, ce n’est pas qu’une campagne, c’est une réalité qui demande écoute et solidarité », a-t-elle souligné.
La représentante du président de l’Université, Dr Afi Kouagbenou, a, de son côté, salué la démarche, estimant qu’elle permet de renforcer la sensibilisation auprès de la jeunesse. Elle a rappelé que le cancer du sein n’est pas une fatalité lorsque la prévention devient un réflexe collectif.
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Le temps fort de la rencontre fut l’intervention de Dr Ingrid Kengne Tegue, gynécologue-obstétricienne, qui a évoqué sans tabou les aspects médicaux et psychologiques de la maladie. Elle a insisté sur l’importance du dépistage précoce et de l’auto-examen, deux gestes simples qui peuvent sauver des vies.
« Les gens ne savent pas qu’au cours de la radiothérapie, vous êtes affecté. Ils ne savent pas qu’au cours de la chimiothérapie, vous perdez des cheveux et vous vieillissez. Il fallait mettre les mots sur les maux de ces patients. Nous voulons exhorter nos sœurs et mamans de faire un auto examen à leur sein comme le brossage quotidien des dents. Lorsqu’on diagnostic très tôt un mal, on a de forte chance de vite le traiter », a laissé entendre Dr Ingrid Kengne Tegue, gynécologue-obstétricienne.
Témoignages, échanges et conseils pratiques ont rythmé la rencontre, laissant une forte impression notamment une cause qui dépasse la simple sensibilisation pour devenir un mouvement d’empathie et de responsabilité partagée.
Marc Le Sucré (+2289196799)
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