L’un des programmes les plus réussis ces dernières années au Togo reste celui de l’inclusion financière, porté par le célèbre Fond National de la Finance Inclusive (FNFI). Ayant reçu l’adhésion d’une large partie de la population togolaise, la microfinance a surtout impacté les femmes, actrices clés du mécanisme, qui s’en sont servies pour avoir une autonomie financière sur le long terme et impacté leur environnement immédiat au point de contribuer considérablement à une stabilité sociale et économique sans précédent dans le pays.
👇👇👇 : « On pensait toutes que l’accès au financement des activités était un mythe jusqu’à ce que FNFI arrive… », affirme Abla Bernadette GAITOULancé en janvier 2014 par le Chef de l’État togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, le FNFI constitue un fonds mis à la disposition des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) appelés communément les institutions de microfinance. Avec ce fonds, les SFD impliqués par plusieurs dizaines, ont pour mission de toucher les bénéficiaires à travers différents types de produits.
Le FNFI a donc développé au fil des ans plusieurs offres au profit des bénéficiaires. On peut citer notamment l’Accès des Jeunes aux Services Financiers (AJSEF), l’Accès des Agriculteurs aux Services Financiers (AGRISEF), l’Accès des Pauvres aux Services Financiers (APSEF), le Produit Saisonnier (PS), le Produit d’Accompagnement Spécial (PAS), le Produit d’Accompagnement à la Formalisation (PAF), le Projet d’Appui à l’Inclusion Financière des Femmes vulnérables (PAIFF), les Kits de financement, formation et entrepreneuriat pour les jeunes apprentis en formation ou en fin de formation (KIFFE) et le Crédit de relance des MTPME.
L’idée en réalité, est de permettre aux femmes des couches vulnérables d’avoir accès facilement à des financements moins considérables. Cela est destiné à les aider à avoir une autonomie financière, comme l’expliquait l’actuel Premier Ministre togolais, Victoire Tomegah-Dogbe, Ministre du Développement à la Base d’alors.
« On pensait toutes que l’accès au financement des activités était un mythe jusqu’à ce que FNFI arrive. Avec ce mécanisme, on se sent plus proches des institutions de microfinance que des banques. On arrive à y accéder avec plus d’assurances et moins de complication autour du garanti de remboursement », Abla Bernadette GAITOU, qui a réussi à élargir son activité de revente de fournitures scolaires à Baguida dans la banlieue ouest de Lomé la capitale togolaise.
«Le mécanisme consiste à développer chez nous les femmes togolaises, des aptitudes de gestion ou d’élargissement de nos activités génératrices de revenus, mais aussi et surtout de savoir gérer un crédit et la comptabilité afin de rembourser convenablement et d’épargner aussi. Pour ce faire, on devait constituer un groupe de trois membres dans une dynamique de solidarité avant d’être bénéficiaires. Ensuite, nous avons été sensibilisés et formés sur le mécanisme, son enjeu et son importance même pour les couches vulnérables. Cela nous a permis par la suite de faire une bonne gestion des fonds pour que le remboursement ne pose pas un problème car la pérennité du fonds en dépend », a révélé Madame GAITOU qui a bénéficié de 30.000 FCFA pour son premier cycle de financement.
« Avec ce crédit, j’ai élargi mon étalage avec beaucoup plus de marchandises. J’ai réussi même à avoir les fournitures scolaires sur des prix d’en gros et cela m’a ramené beaucoup plus de bénéfices. Je suis très heureuse d’être parvenue à accéder au FNFI et d’être autonome financièrement », a-t-elle poursuivi.
Près de dix ans après son lancement, le FNFI a prouvé au travers de ses résultats qu’il a été un instrument de lutte contre les inégalités sociales dans la société togolaise. Selon des chiffres officiels publiés en 2021, plus d’un demi-million de crédits sont octroyés au Togo, pour un volume de crédit d’au moins 98 milliards de francs CFA. On parle aussi d’un taux moyen de remboursement estimé à plus de 92% dans les délais. Ces chiffres ne sont que l’illustration d’une société togolaise déterminée à lutter contre les inégalités sociales.
Cela a permis aux femmes d’impacter l’économie nationale au travers de leurs activités commerciales. Avec leur source de revenu qu’elles injectent à nouveau dans l’éducation de leurs enfants et dans la gestion familiale, les femmes sont devenues de plus en plus importantes dans la réduction de la pauvreté au Togo, étant devenues, au-delà de leur statut de bénéficiaires, des actrices clés de l’inclusion financière.
Il est évident que plusieurs couches sociales ont adhéré à cette dynamique d’inclusion financière de façon spontanée, mais aussi volontaire. Cette adhésion à l’instrument s’explique par ailleurs le bien-fondé de l’initiative portée au plus haut niveau de l’État togolais par le Président de la République du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé.
Ayant compris que le FNFI est destiné aux couches sociales les plus vulnérables du Togo, les femmes togolaises évoluant dans le secteur informel ont largement profité de l’opportunité inouïe. Elles s’en sont servies du FNFI pour élargir leurs activités génératrices de revenus, faisant du Togo l’un des meilleures nations en termes d’inclusion financière dans la zone sous-régionale de l’UEMOA, où les clients des institutions de microfinance sont au nombre plus de 17 millions cinq cent mille, selon des chiffres de la BECEAO récoltes fin mars.
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