Interpellé, vendredi 26 mai 2023 pour « outrage aux bonnes mœurs », ce jeune homosexuel togolais de son vrai nom DZOTSI KOSSI ELIKPLIM, d’une vingtaine d’années qui s’est donné comme surnom Bobo Perita ou encore Mme Kossi, devenu célèbre à travers les réseaux sociaux et qui se présente comme étant un « hermaphrodite » a été déféré à la prison civile de Lomé jeudi 1er juin 2023 selon un communiqué de la police nationale togolaise publié sur son compte Facebook. La police reproche à l’influenceur d’avoir volontairement publié sur les réseaux sociaux, une vidéo dans laquelle, coiffé d’une perruque de femme, il expose la vue de ses attributs sexuels qu’il secoue de manière suggestive.
« Il y a quelques jours, cet individu a volontairement publié sur les réseaux sociaux, une vidéo dans laquelle, coiffé d’une perruque de femme, il expose publiquement sa nudité, et impose la vue de ses attributs sexuels qu’il secoue de manière suggestive », indique la police. Selon le document, il se donne pour nom ‘madame Kossi’. Malgré les mises en garde répétées, souligne la police, il a pris l’habitude de choquer la morale publique.
En dehors d’une vidéo sextape qu’il a lui-même publiée sur ses comptes sociaux, il y a quelques mois de cela, Bobo Périta vient encore de choquer la toile avec de nouvelles vidéos, devenues virales dans lesquelles il embrasse un homme du nom de Kossi qu’il présente comme son amoureux et mari.
Le jeune garçon d’une vingtaine d’années, très souvent, en accoutrement de femme ou nu dans ses sorties sur Tiktok, aurait franchi les limites de l’indécence cette fois-ci.
« Il y a quelques jours, cet individu a volontairement publié sur les réseaux sociaux, une vidéo dans laquelle, coiffé d’une perruque de femme, il expose publiquement sa nudité, et impose la vue de ses attributs sexuels qu’il secoue de manière suggestive », indique la police.
Selon le communiqué de la police, il se donne pour nom ‘madame Kossi’. Malgré les mises en garde répétées, il a pris l’habitude de choquer la morale publique.
Au Togo l’homosexualité est puni par la loi et passible de prison.
Selon l’article 392 du code pénal en vigueur au Togo, « constitue un outrage aux bonnes mœurs, tout acte impudique ou contre-nature commis avec un individu de son sexe ».
La peine encourue est d’un à trois ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un à trois millions de francs CFA.
Avec Togonyigba
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