Retour sur un fait marquant du conflit entre la RDC et le Rwanda

Le 29 janvier 2025, une attaque sanglante a ravivé les tensions historiques entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Cette attaque est due à plusieurs raisons.

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Ce conflit, dont les racines s’étendent sur plusieurs décennies, est alimenté par des rivalités politiques, économiques et ethniques, exacerbées par le non-respect de l’accord de paix de 2009 entre le gouvernement congolais et le mouvement rebelle du CNDP.

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En février 2025, les hostilités ont connu une escalade significative lorsque les forces rwandaises, en soutien aux rebelles du groupe M23, ont lancé une offensive dans l’est de la RDC. Les rebelles M23, principalement composés de Tutsi congolais, ont pris le contrôle de plusieurs villes stratégiques, dont Goma et Nyabibwe. Bien que le Rwanda n’ait pas mené d’attaques directes, son soutien aux M23 par le biais de troupes et de ressources a provoqué des affrontements violents et des pertes humaines considérables.

Les rebelles justifiaient leur insurrection en arguant que le gouvernement congolais avait rompu un accord de paix précédent et que les communautés Tutsi étaient menacées par d’autres groupes armés. Les experts de l’ONU ont confirmé l’intervention active du Rwanda, soulignant l’impact dévastateur de cette situation sur la stabilité régionale et la crise humanitaire qui en a résulté. Des milliers de personnes ont été déplacées, et malgré une déclaration de cessez-le-feu unilatérale par les M23, les combats se poursuivent dans certaines zones de l’est congolais.

Réactions des médias congolais

La couverture médiatique de ce conflit a suscité des critiques. Certains médias congolais ont été accusés de partialité, relayant davantage la propagande en faveur du M23 que les réalités des pertes humaines et des destructions. Cette attitude a provoqué l’indignation de la population congolaise, qui appelle à une remise en question de l’objectivité de ces organes de presse, jugés complices des forces hostiles.

Réactions internationales

La communauté internationale a réagi rapidement face à cette escalade. L’ONU et plusieurs pays occidentaux ont condamné les actions du M23 et du Rwanda, appelant à un cessez-le-feu immédiat, bien que les mesures concrètes pour résoudre le conflit demeurent limitées. Les États membres de la CEDEAO et de l’AES ont choisi de rester neutres, tandis que l’Afrique du Sud a pris une position ferme, menaçant d’intervenir militairement si les violences persistaient.

Le conflit entre la RDC et le Rwanda, déclenché le 29 janvier 2025, met en lumière les tensions persistantes dans la région des Grands Lacs. Avec des pertes humaines et des destructions en constante augmentation, l’urgence d’une solution durable et inclusive est plus pressante que jamais. Il est crucial que la communauté internationale, les gouvernements régionaux et les acteurs locaux collaborent pour rétablir la paix et éviter de nouvelles escalades de violence.

Moïse AKAKPO