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Togo : Bientôt la route Nationale N⁰1 sera réaménagée

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Le gouvernement togolais fait face à un défi majeur en 2025 avec une baisse significative de son budget dédié aux infrastructures routières. Celui-ci passe de 16,5 milliards FCFA l’année précédente à 13,3 milliards FCFA cette année. Cette diminution contraint le ministère des Travaux publics à concentrer ses efforts sur des projets jugés essentiels pour le bon fonctionnement du pays.

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« Il est indispensable de concentrer nos efforts sur les infrastructures stratégiques pour garantir une mobilité fluide et sécurisée à nos concitoyens », a Précisé le ministre Sani Yaya.

Le réaménagement de la route nationale N°1, axe crucial pour la circulation, fait partie des priorités.

Dans cette optique de rationalisation des ressources, une approche plus participative est envisagée pour répondre aux attentes des citoyens. Le ministère prévoit notamment de mettre en place une enquête de satisfaction publique. Cette initiative vise à mesurer l’impact des travaux réalisés et à adapter les priorités des projets en fonction des besoins exprimés par les populations. L’objectif est de renforcer la transparence des actions publiques et de mieux cibler les interventions en fonction des attentes réelles des usagers.

Cependant, un défi de taille persiste : le financement des infrastructures routières. En effet, les besoins pour maintenir en bon état le réseau routier sont estimés à 41 milliards FCFA, soit trois fois plus que le budget actuel. Cette disparité entre les ressources disponibles et les nécessités de financement appelle à une réflexion approfondie sur des solutions alternatives. Le recours à des mécanismes de financement innovants pourrait être la clé pour éviter une détérioration rapide des routes.

Ainsi, l’année 2025 s’annonce comme une période décisive pour le Togo. Le gouvernement devra conjuguer rigueur, innovation et concertation afin d’optimiser l’utilisation des fonds limités. Cette gestion exigeante aura des conséquences cruciales, non seulement pour l’état du réseau routier, mais aussi pour l’avenir du développement économique et social du pays.

La rédaction

Marc GNAZOU

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