Les réseaux sociaux togolais sont en ébullition après la diffusion de plusieurs vidéos à caractère sexuel mettant en scène le web-comédien et personnage public Pasteur Zomino.
Depuis mercredi 03 septembre 2025, des vidéos sexuelles du pasteur Zomino, largement partagés sur des plateformes comme WhatsApp et telegram, ont suscité une vive polémique et relancé le débat sur la perte des repères moraux dans la société togolaise.
À peine les internautes et les éducateurs réfléchissent sur le cas d’Achikangoro, qu’une nouvelle affaire de mœurs secoue l’opinion publique Togolaise. Dans l’une des vidéos qui a duré 8 secondes, l’on voit le web-comédien toute nue se faire filmer par une fille qui disait : « directement sur TikTok ». La question que l’on se pose actuellement est de savoir : qui a publié cette vidéo ?
Bien que ces vidéos ne relèvent pas forcément d’un contenu explicitement pornographique, le caractère ouvertement érotique des séquences a provoqué l’indignation de nombreux internautes.
Des voix s’élèvent pour dénoncer une dérive sérieuse chez certaines figures publiques qui, au lieu d’inspirer la jeunesse, participent activement à la banalisation de la vulgarité et à la glorification du sexe facile.
Depuis quelques années, le Togo est le théâtre d’une montée alarmante des actes de dépravation : sextapes diffusées sur la toile et jeunes filles exposées dans des vidéos intimes. Dans une société où les réseaux sociaux dictent les normes, l’éducation familiale et communautaire peine à garder sa place. De nombreux jeunes, souvent livrés à eux-mêmes, se retrouvent pris au piège d’un univers numérique qui valorise le buzz au détriment de l’éthique.
Le web-comédien Pasteur Zomino, suivi par des milliers de jeunes Togolais, est loin d’être un cas isolé. De nombreux influenceurs national ou international surfent sur la vague de la provocation, sans conscience de leur impact sur une jeunesse fragile, souvent sans repères solides. La recherche du « buzz » prime sur le message, la qualité, et surtout sur la responsabilité sociale.
Alors que certains parents s’inquiètent du contenu consommé quotidiennement par leurs enfants, les autorités semblent dépassées par la rapidité avec laquelle ces dérives s’installent. Si rien n’est fait pour inverser la tendance, le pays risque de voir émerger une génération influencée par des modèles déstructurés, déconnectés des fondements culturels et moraux qui ont toujours fait la fierté de nos sociétés africaines.
Il sied de rappeler que la dépravation n’est pas un simple effet de mode. Elle est un danger silencieux qui menace l’équilibre social, l’avenir de la jeunesse et la stabilité culturelle de la nation.
Marc Le Sucré
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