En début de semaine, les premiers responsables du Mouvement Citoyen pour la Liberté (MCL) se sont prononcés sur l’actualité togolaise en l’occurrence le changement de la Constitution, le cas des détenus politiques et la campagne électorale qui bat son plein sur toute l’étendue du territoire.
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Un Mouvement citoyen pour la liberté s’annonce au Togo
La modification de la Constitution Togolaise par les députés en fin de mandat est mal perçue par les responsables du Mouvement Citoyen pour la Liberté (MCL). Devant les professionnels de médias, le président du MCL, Roméo Olympio, a dénoncé l’acte posé par les membres de l’Assemblée Nationale et demande au président de la République, Faure Essozimna Kodjo Gnassingbé à ne pas promulguer cette loi.
« Nous invitons le Chef de l’État à faire preuve d’humanisme. Quand on est humain, on a une conscience et on écoute les autres. Sur ce, nous lui demandons d’être attentif à la population en refusant de promulguer ladite loi », a confié Roméo Olympio à LENEUTRE.
Dans la foulée, le président du MCL fait des révélations choquantes qu’ils ont vécu sur le terrain des meetings et lors des caravanes ainsi que des portes à portes effectuées pendant ce temps de la campagne électorale.
« Le constat fait sur le terrain après plus d’une semaine de campagne révèle que beaucoup de togolais ne se sont pas inscrits sur la liste électorale. Ils ont perdu le goût de la chose politique par le fait qu’ils sont gouvernés depuis des décennies par le même parti qui malgré eux, et qui d’ailleurs les maintient dans la pauvreté et dans la misère. Nous avons entendu des choses pas possibles sur le terrain. C’est pourquoi, nous demandons aux peuples togolais de faire un bon choix en votant pour les candidats du MCL », a laissé entendre Roméo Olympio.
Enfin, le premier responsable du MCL demande au président de la République de libérer les prisonniers politiques afin de prôner la paix et la cohésion sociale.
« La libération des prisonniers politiques va beaucoup permettre aux togolais de s’asseoir pour discuter comme le fils et filles d’une même nation. Pour un Togo uni, réconcilié et pacifique, nous demandons au chef de l’État, de libérer tous les prisonniers politiques en l’occurrence Jean Paul Omoulou », a-t-il demandé.
Pour rappel, la campagne électorale prend fin ce samedi 27 avril 2024. Les togolais iront aux urnes ce lundi 29 avril prochain pour élire leurs députés et conseillers régionaux.
Marc Y Essowè GNAZOU (92 19 67 99)