La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (Haac) vient de suspendre le quotidien Liberté pour 3 mois à compter du jeudi 02 février 2023. Selon nos informations, cette suspension à trait à affaire du jeune tué par balle sur la route de Tabligbo.
LIRE AUSSI Togo : Le gouvernement proroge la suspension du paiement des taxes de tickets de marché
Après avoir délibéré en sa séance plénière du mercredi 01 février, la Haac décide de suspendre le journal « Liberté ». En effet, le mercredi 21 septembre 2022, le journal Liberté, dans sa parution N°3702, a publié un article intitulé : « Primature : Un homme abattu lors du passage du convoi de Victoire Tomegah-Dogbé ».
Le contenu de l’article indique que : « alors qu’elle se rendait samedi dans la préfecture de Yoto, le cortège de Victoire Tomegah-Dogbé a été impliqué dans un accident mortel. Selon les informations, les éléments des forces de l’ordre qui assuraient sa sécurité auraient abattu un homme, dans des circonstances floues ». Après avoir lu l’article, le premier ministre Victoire Tomegah-Dogbé aurait traduit le journal en justice.
Le jeudi 06 octobre 2022, dans sa parution N°3713, le Journal Liberté avait informé ses lecteurs qu’il ne sera plus disponible dans les kiosques durant les trois prochains mois. Pour cause, il a été suspendu par les juges du tribunal de Lomé, et condamné à payer 12 millions F CFA d’amende. « Affaire du jeune tué par balle sur la route de Tabligbo : Mme Victoire Dogbé règle ses comptes à Liberté, le journal condamné à 12 millions F CFA et 3 mois de suspension » affiche le quotidien Liberté à sa Une.
Selon les informations, la décision de suspension qui circule abondamment sur les réseaux sociaux ne serait pas encore signifiée au journal. Encore moins à son avocat.
Marc GNAZOU
Mes félicitations à Madame la première ministre pour les efforts qu’elle aménage en faveur de la jeunesse Togolaise.