À Lomé, dans le quartier de Hédzranawoé (commune du golfe 2), un vieil homme de plus de 70 ans a pu regagner sa maison mercredi 17 septembre 2025, après avoir été expulsé la veille. Ce retournement de situation est le fruit d’une forte mobilisation citoyenne appuyée par le Mouvement Martin Luther King (MMLK).
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Une expulsion qui choque l’opinion
Selon des témoins, l’opération d’expulsion avait été menée par un huissier, accompagné d’individus assimilés à des « gros bras ». La scène, jugée brutale et injuste, a rapidement suscité l’indignation, largement relayée sur les réseaux sociaux et par des organisations de la société civile.

L’entrée en jeu du MMLK
Face à l’émoi général, le MMLK, dirigé par le pasteur Edoh Komi, s’est saisi de l’affaire. Dans un communiqué publié jeudi, l’organisation a salué la solidarité populaire qui a permis au vieil homme de regagner son domicile. Le mouvement, connu pour se présenter comme « la voix des sans-voix », a réaffirmé sa détermination à lutter contre les spoliations foncières.

« Aucune négociation n’est envisageable dans ce dossier », a martelé le pasteur Komi, rappelant que la parcelle avait été acquise légalement il y a près de cinquante ans. Pour lui, toute tentative d’éviction dans de telles conditions constitue une violation flagrante du droit de propriété.
Un appel à la justice
Au-delà de ce cas, le MMLK interpelle la justice togolaise sur la recrudescence des litiges fonciers, souvent émaillés de pratiques d’usurpation et d’accaparement illégal. «La terre existe avant nous et restera après nous», a souligné le pasteur Komi, insistant sur l’urgence de garantir la sécurité foncière pour préserver la paix sociale.
Un problème récurrent au Togo
Cet épisode relance le débat sur la gestion foncière au Togo, un domaine régulièrement dénoncé comme l’une des principales sources de tensions et d’injustices. De nombreux cas similaires alimentent un climat de méfiance et d’insécurité, appelant à des réformes profondes pour protéger les citoyens contre les abus.
La rédaction
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