Le ministre délégué chargé de l’enseignement technique, Kokou Eke Hodin, a ouvert mercredi 13 décembre 2023, un atelier national pour la réalisation d’un modèle de stage de professionnalisation des formateurs à Lomé. Cet atelier, qui va durer trois jours, s’inscrit dans le cadre du Programme Régional pour la Formation Professionnelle (PROFOR) qui est une initiative de l’UEMOA appuyé par la coopération suisse et d’autres partenaires.
En effet, le PROFOR vise à promouvoir à l’échelle régionale des dispositifs de formation professionnelle efficients et adaptés aux économies des États de l’UEMOA et du Tchad, pourvoyeurs d’emplois décents et durables à des jeunes hommes et femmes. Ce programme qui intervient comme une des solutions face aux nombreux défis auxquels le système d’enseignement et de formation professionnels est confronté dans l’espace UEMOA, propose 3 axes stratégiques. Il s’agit du renforcement des capacités dans les métiers qui assureront le développement de la sous-région, la mise en place d’une capacité inter-pays de recherche action et d’outils d’aide à la décision et enfin la mobilisation des ressources financières pour sa mise en œuvre.
Lors de son discours de circonstance, le ministre Kokou Eke Hodin précise que cet atelier a pour but de retenir un modèle harmonisé de stage de professionnalisation des formateurs dans le cadre du Partenariat Public Privé afin de renforcer l’encadrement des apprenants. Selon le ministre, cet atelier national vise également l’intérêt du bien-être des populations en général et de la jeunesse en particulier.
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« Toutes ces initiatives visent une meilleure employabilité des jeunes femmes et hommes, dans le but d’améliorer la situation socio-professionnelle et de favoriser l’intégration sous régionale. La présente rencontre nationale de réalisation d’un modèle de stage de professionnalisation des formateurs et identification des centres de formation en rapport avec les 24 métiers porteurs s’inscrit également dans la droite ligne de la vision du chef de l’état », a laissé entendre le ministre Kokou Hodin.
Les participants à l’atelier, au nombre de 20 sont constitués des membres du groupe de travail de chaque pays et des représentants de structures. Au cours de ces trois jours, plusieurs communications seront faites selon le point focal pays, Assedi Kossi Ikélé.
« Lors des travaux, les formateurs sont appelés à réaliser des planifications duals ou alternées pour les apprenants, interagir avec les tuteurs en entreprises afin de contribuer aux évaluations des apprenants. En ce qui concerne la sélection par pays d’un centre de formation, les participants sont appelés à faire un inventaire des dispositifs de formation par apprentissage de type moderne dual et définir les critères de sélection des centres de formation capable d’accueillir un dispositif de formation par apprentissage ainsi que les formateurs du secteur formel et informel qui offrent de meilleurs atouts », a-t-il précisé avant d’ajouter :
S’agissant d’un modèle de stage de professionnalisation des formateurs, les travaux permettront d’inventorier les stages actuellement affectés par les formateurs et tuteurs d’entreprise et de proposer un modèle de stage de professionnalisation des formateurs dans le cadre du partenariat public privé. « Quant à l’identification des centres de formation, il s’agira pour les participants d’évaluer, au regard des métiers porteurs retenus par pays, les capacités des centres et organismes susceptibles de dérouler les formations et d’identifier les profils des formateurs par pays pour les métiers porteurs », a confié le point focal pays, directeur de cabinet du ministère de l’enseignement technique, Assedi Kossi Ikélé.
Pour rappel, le partenariat public privé est un cadre où interagissent plusieurs acteurs et contribue à la mise en place de dispositif performants de production de compétences et d’insertion en emploi.
Marc GNAZOU (92 19 67 99)
