La mission confiée par la Commission Bancaire de l’UMOA à travers l’Autorité de Tutelle pour le redressement de la Société Interafricaine de Banque (SIAB) n’est pas du tout aisée.
Nommé en Août 2013 en qualité d’Administrateur Provisoire de la banque déjà confrontée à une série de difficultés d’ordre managérial, organisationnel, financier et informatique, Monsieur Victor N’Souwodji EHE, Docteur en Sciences de Gestion et diplômé de l’Institut Technique de Banque de Paris (France) avec à l’époque une trentaine d’années d’expérience professionnelle, avait reçu la mission difficile du redressement de cette banque (SIAB).
Après avoir établi un état des lieux dans ses premiers rapports aux autorités de tutelle et de supervision, Monsieur Victor N’Souwodji EHE a mis en place un plan d’exécution de sa mission tout en étant convaincu que la mise en œuvre dudit plan, intégrant l’urgence d’une recapitalisation, devrait permettre de redresser la SIAB, sauver les emplois, en créer d’autres, et faire jouer à la banque son rôle d’intermédiaire financier dans le financement de l’économie nationale.
Au cours de l’exécution du plan de redressement décliné, et malgré la bonne prise en compte de la nécessité d’instaurer un meilleur climat social jadis fortement détérioré, l’Administrateur Provisoire a été confronté à des manœuvres de « forces obscures » de groupuscule au sein du personnel dont certains membres voulaient préserver et perpétuer des pratiques malsaines et coupables aux antipodes de l’orthodoxie bancaire, notamment un surendettement inacceptable et des pratiques contraires aux exigence bancaires.
Très vite, une nouvelle organisation prenant en compte les fonctions fondamentales de la banque a été mise en place, un code d’éthique et de déontologie a été élaboré et diffusé à l’ensemble du personnel avec à l’appui, des séances de sensibilisation sur le respect du contenu dudit code, l’exigence de la culture bancaire, le sens de l’éthique et de la déontologie et au total, le respect des valeurs morales et professionnelles. D’un autre côté, la question de l’endettement des agents a été bien examinée avec l’ensemble du personnel et leurs délégués, afin d’assainir également la situation à ce niveau.
A partir de là, les dérives ne pouvaient qu’être sanctionnées en fonction de leur gravité et à la bonne mesure suivant les règles. Et c’est suite à des sanctions contre des personnes ayant commis des actes répréhensibles touchant à la matière principale du métier (l’argent) que le groupuscule d’agents se considérant comme intouchables, a organisé sa funeste machination de publication de contrevérités sur la personne de l’Administrateur Provisoire.
Pour notre part, nous voulons simplement porter à la bienveillante attention des lecteurs, que la profession bancaire est fortement réglementée avec un environnement de contrôle exigeant et des règles de bonne gouvernance bien établies. Aucun dirigeant de banque ne peut se soustraire de ces exigences réglementaires au risque de s’éjecter de la profession. Point n’est alors besoin de prêter l’oreille aux spécialistes de la diffamation ehontée qui étalent ainsi leur ignorance des règles de la profession bancaire.
Au sujet de la SIAB, l’objectif principal est axé sur le redressement de la banque qui passe par sa recapitalisation avec l’entrée (en cours) dans l’actionnariat de nouveaux investisseurs, ce à quoi s’emploie avec dévouement l’Administrateur Provisoire.
La rédaction
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