Malgré les efforts du Gouvernement visant à protéger les femmes, les violences basées sur le genre existent toujours sous plusieurs formes, notamment les violences physiques, les violences sexuelles, les violences émotionnelles et psychologiques ainsi que les violences économiques. Les femmes sont majoritairement victimes de violences du fait de leur situation de pauvreté.
Face à cette situation, 500 femmes victimes de VBG vulnérables des centres d’écoute vont bénéficier du soutien du Gouvernement. La cérémonie maquant cette campagne nationale de soutien aux femmes victimes des VBG s’est déroulée ce mardi à Lomé, une cérémonie présidée par la ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation madame Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma en présence de l’Ambassadeur de France au Togo qui soutient les politiques de promotion de la Femme.
Dans le cadre de la lutte contre les violences en général, et dans le souci d’assurer un environnement protecteur pour les personnes vulnérables, le Gouvernement a entrepris plusieurs initiatives. Il s’agit, entre autres, du renforcement du cadre juridique à travers l’adoption du code des personnes et de la famille, du code de l’enfant, du nouveau code pénal et, tout récemment, de la loi portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel.
Sur le plan institutionnel, on note la mise en place des lignes vertes, notamment le « 8284 » pour les VBG, le « 1011 » pour la protection des enfants, et le 8250… pour le milieu scolaire. Il s’agit également de la création des centres d’écoute pour la prise en charge des victimes de VBG, des maisons de la femme, des maisons de justice, des centres intégrés « One Stop Center », et des centres de prise en charge des enfants victimes de violences.
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Pour une meilleure résilience, la prise en charge des victimes de violences basées sur le genre doit être holistique, prenant en compte à la fois les aspects psychosocial, juridique, médical et économique.
C’est ce que décrit le protocole national de prise en charge des victimes de VBG, validé en septembre dernier. Certaines femmes victimes de violences basées sur le genre manquent du minimum pour entreprendre une activité économique.
Conscient de cette situation, le Gouvernement, à travers le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, a entrepris depuis 2020, l’accompagnement financier aux victimes de VBG pour leur permettre d’entreprendre une activité génératrice de revenu. Ainsi, au total, 150 femmes victimes de VBG ont bénéficié d’un appui financier de 2020 à 2022.
Le suivi desdites bénéficiaires a relevé que la plupart ont entrepris des AGR pour l’amélioration du bien-être des enfants et de la famille. Conscient de cette situation, le Gouvernement, à travers le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, a entrepris depuis 2020, l’accompagnement financier aux victimes de VBG pour leur permettre d’entreprendre une activité génératrice de revenu. Ainsi, au total, 150 femmes victimes de VBG ont bénéficié d’un appui financier de 2020 à 2022. Le suivi desdites bénéficiaires a relevé que la plupart ont entrepris des AGR pour l’amélioration du bien-être des enfants et de la famille.
En vue d’une réinsertion socioprofessionnelle, complétant ainsi le paquet de services déjà offerts cinq cents (500) femmes, identifiées dans les centres d’écoute implantés sur toute l’étendue du territoire national, vont bénéficier d’un appui financier de quatre-vingt mille (80 000) franc CFA par personne pour entreprendre une activité génératrice de revenu.
Ce soutien s’inscrit dans le cadre du projet « Leadership, autonomisation économique des femmes et des filles, et lutte contre les violences basées sur le genre » du Fonds de Solidarité pour les Projets Innovants (FSPI) de l’Ambassade de France au Togo.
Elles sont réparties comme suit : 229 pour la région du Grand Lomé, 86 pour la région de la Kara, 76 pour la région des Savanes, 50 pour les plateaux, 39 pour la Maritime et 20 pour la région Centrale.
La ministre en charge de l’Action sociale a au nom du Gouvernement togolais, exprimé sa gratitude à l’Ambassadeur de France au Togo pour son accompagnement et, surtout, pour cette activité de réinsertion socioéconomique des femmes victimes de VBG qui, contribuera à sortira beaucoup de femmes de leur situation de vulnérabilité.
Rappelons que de nombreuses initiatives ont été prises pour concrétiser la politique du Gouvernement en matière de promotion et de l’autonomisation des femmes. On peut citer à titre d’exemple, l’appui en matériel de production et de transformation aux groupements de femmes et aux groupements mixtes ; le renforcement des capacités des femmes commerçantes des marchés du Togo en leadership et gestion des activités génératrices de revenu ; la réduction ou la suppression de plusieurs taxes permettant aux femmes d’entreprendre davantage en vue de leur autonomisation économique.
A ce titre, le nombre d’entreprises créées par les femmes au Togo est passé de 3049 à 3739 entre 2019 et 2021, soit une progression de plus de 24%, selon les données du Centre de formalités des entreprises (CFE) ; le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) et ses différents produits, à savoir « accès des agriculteurs aux services financiers (AGRISEF) », « accès des pauvres aux services économiques et financiers (APSEF) » ; la réservation du quota de 25% de marchés publics aux jeunes et aux femmes entrepreneures ; l’affectation aux femmes, d’au moins 30% des zones aménagées pour l’agriculture ; le projet d’autonomisation des femmes rurales au Togo (PAFeRT).