Israël Tounou : « Nous avons réussi à projeter les deux films. Le public est venu et a aimé… »

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Au lendemain de la projection du film « Saloum », le public s’est déplacé massivement pour regarder le film « Tirailleurs » du réalisateur Mathieu Vadepied à l’institut français du Togo. Interviewé à la fin de la projection du film, le responsable du cinéma francophone de Lomé, Israël Tounou s’est réjoui d’avoir réussi à projeter ces deux films que le public a vraiment aimés.

« Tirailleurs », la première nouveauté de l’année 2023 qui a rassemblée plus d’un million de spectateurs en France a été projeté lors de la 3 ème édition de la Fête du cinéma francophone à Lomé. C’était en présence de plusieurs acteurs, des personnalités morales et du réalisateur Mathieu Vadepied. Une joie indestructible anime le programmateur Israël Tounou qui a réussi à réaliser ces événements.

« Je pense qu’on a réussi à projeter les deux films. Le public est venu et a aimé les films. Pour le deuxième film, on a réussi à faire ce qu’on voulait. C’est commencé à expliquer au public que regarder un film avec celui qui l’a fait, c’est une chance car quand on finit de le voir, on lui laisse la parole. Vous savez, pour réaliser un film, ce n’est pas facile. Cela prend une partie de vous que vous pouvez en parler pendant toute une vie. Donc, laisser un réalisateur parler de son film, c’est lui redonner un peu une sorte de reconnaissance. Parce que, quand vous regardez son film et que vous le félicitez, c’est bien. Mais quand vous lui dites, raconte-moi, comment tu l’as fait. Vous lui procurez une sensation extraordinaire et inédite » a révélé Israël Tounou, responsable de l’organisation de la fête du cinéma francophone de Lomé.

Par ailleurs, le programmateur affirme que le public a fait le déplacement pour plusieurs facteurs. « Je pense qu’il y a plusieurs choses qui ont conduit à cette mobilisation massive. Le premier facteur, c’est qu’il n’y a presque pas de film fait sur le Tirailleurs Sénégalais, à part le conte Charrois, qui est très vieux et qui est fait par le vieux Sembène Ousmane. La deuxième chose, c’est un film sur quelque chose qu’on ne connait pas et qui pourtant nous concerne. La troisième chose, c’est Omar Sy, je crois peut-être que certains sont venus pensant qu’il est venu à Lomé. La dernière, c’est quand on vous amène un film avec son réalisateur. Ça fait toute la différence. Les gens veulent bien aller voir un film mais quand vous leur dites, tu vas voir le film et après tu vas écouter celui qui l’a fait, ils se disent wahoo… », a souligné Israël Tounou.

Quant aux spectateurs qui ont fait massivement le déplacement, c’est un film qui parle de l’histoire et il était nécessaire de venir suivre pour en savoir plus. « Quand j’ai vu le titre, je me suis dit, ça serait bien que je me déplace pour connaître encore l’histoire. Vous savez, quand j’ai vu le film, je suis vraiment comblé. Ce qui a capté plus mon attention, c’est les réactions des uns et des autres qui sont à côté de moi, je pensais être le seul à avoir des frissons mais c’est faux » a laissé entendre Jules Akakpo, un historien

Notons que le monde entier célèbre chaque 20 mars de l’année, la journée internationale de la Francophonie.

Marc GNAZOU

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