Le monde entier célèbre chaque 01 décembre de l’année la journée mondiale de lutte contre le Sida. Une occasion pour l’Institut Africain d’administration et d’Etudes Commerciales (IAEC) de sensibiliser ses étudiants sur les modes de contamination du VIH, les risques de propagation et surtout comment l’éviter.
Selon Dr Gilbert Agbetoglo, responsable du département santé à IAEC, le VIH n’est pas une fatalité aujourd’hui quand on fait très bien la prise en charge. Le plus grand défi est de connaître son statut. Interviewé par LENEUTRE, Dr Gilbert Agbetoglo donne plus de précisions sur la conférence organisée au sein de l’IAEC au profit des étudiants.
« Dans nos écoles et universités, nos étudiants s’adonnent à certaines pratiques et certains manquent même de l’information. Avec l’avènement de la COVID-19, on a remarqué que la prévalence du VIH a encore commencé par augmenter car beaucoup se sont focalisées sur l’urgence et on a oublié les maladies préexistantes en l’occurrence le VIH. Il urge qu’on mène ses actions de sensibilisation afin d’éveiller la population sur le sujet du VIH. C’est pourquoi nous avons organisé cette activité de sensibilisation couplée de dépistage et de distribution de préservatifs », a confié Dr Gilbert Agbetoglo, responsable du département santé à IAEC.
Le choix des étudiants n’est pas anodin selon le docteur en médecine en collaboration avec l’ONG Espoir Vie Togo (EVT). « Parfois les étudiants s’adonnent à certaines pratiques qui peuvent être constituées pour eux un véritable risque. Il va falloir discuter ou échanger avec ces étudiants, histoire de les amener à découvrir le risque qu’il y a dans ces genres de pratiques, savoir comment se protéger et comment éviter de chopper la maladie », a révélé Dr Agbetoglo.
Des mesures prises pour accompagner les séropositifs
Après le test, précise Dr Gilbert Agbetoglo, le résultat sera communiqué aux étudiants. Certes on ne le souhaite pas, mais si jamais l’un des tests d’un étudiant revenait positif, toutes les mesures sont prises pour un suivi approfondi et un accompagnement particulier. D’autres bilans seront demandés parce qu’une chose est d’être testé positif et une autre est de voir si le virus a déjà pris de l’ampleur. Pour savoir comment la prise en charge sera faite.