Les artistes togolais ne savent plus à quel saint se vouer. Pour cause, depuis l’année 2023, la publication des résultats du Fonds National de Promotion Culturelle (FNPC) tarde à sortir. Devant les professionnels de médias mardi 05 mars 2024, les associations membres de la Fédération Togolaise de Musique (FTM) ont exprimé leur indignation et leur désarroi.
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Ils étaient nombreux à faire le déplacement pour une cause commune. Il s’agit des artistes togolais qui veulent se faire entendre. À en croire le président de la FTM, Ariel Dassanou, l’absence de soutien financier compromet la production, la promotion et la diffusion des œuvres musicales nationales.
« Les artistes togolais commencent par perdre l’espoir. Chaque année, à travers le Fonds National de Promotion Culturelle (FNPC), l’Etat finance les projets artistiques et c’est grâce à ces projets que notre culture vive et aussi on arrive à faire des productions. Bientôt 3 ans, nous sommes sevrés de ce fonds. Or, sans ce fonds, la promotion et la diffusion des œuvres musicales nationales sont difficiles. C’est pour cette raison que les artistes se sont réunis pour réfléchir ensemble afin de se faire entendre. Le but est de trouver des manières de procéder pour que nos autorités puissent nous comprendre et surtout l’urgence de la question afin de donner une suite favorable. », a souhaité le président de la FTM, Ariel Dassanou.
À l’issue de la conférence de presse, les associations membres de la Fédération Togolaise de Musique (FTM) ont décidé de mener des actions concrètes.
« Nous comptons mener des actions pacifiques. Car la Fédération Togolaise de Musique s’inscrit dans la non violence et dans le dialogue permanent. C’est l’idée fondamentale même de cette rencontre. Nous voulons donner des directives nécessaires afin de ne pas faire n’importe quoi. Bientôt vous allez voir que les artistes vont commencer par parler de cette affaire et exprimer réellement leur besoin et leur difficulté. Nous croyons que nos autorités qui vont nous entendre, feront de leur mieux pour qu’on puisse trouver une solution une fois de bon. Nous comptons également envoyer un courrier au chef de l’État et solliciter une audience si possible afin de discuter en profondeur des enjeux actuels et des solutions envisageables pour soutenir le secteur musical togolais », a confié Ariel Dassanou à LENEUTRE.
Les artistes togolais pensent qu’avec ces deux démarches, un dialogue constructif va s’établir pour explorer toutes les voies possibles pour résoudre cette situation. Il sied de rappeler qu’ils demeurent ouverts au dialogue et à la collaboration avec le gouvernement pour garantir le développement et l’épanouissement de la musique au Togo.
Marc Le Sucré (92 19 67 99)
